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CRAMé : Obama a secrètement autorisé la CIA à intervenir en Libye

Obama a secrètement autorisé la CIA à intervenir en Libye

WASHINGTON - Barack Obama a récemment signé un décret confidentiel autorisant des opérations secrètes de la CIA en Libye pour soutenir les insurgés contre le régime de Mouammar Kadhafi, ont déclaré mercredi quatre responsables américains à Reuters.

Le président américain a donné son feu vert au cours des deux ou trois dernières semaines, ont dit ces responsables.

La CIA et la Maison blanche ont refusé de réagir à ce sujet.

Les Etats-Unis sont membres d'une coalition internationale qui effectue depuis le 19 mars des bombardements sur les forces de Mouammar Kadhafi dans le cadre d'un mandat des Nations unies visant à protéger les civils libyens.

Barack Obama et certains de ses alliés, dont la France, réfléchissent ouvertement à la possibilité de livrer des armes aux insurgés libyens, qui se sont soulevés mi-février contre le régime en place depuis 1969 dans leur pays.

"Aucune décision" n'a été prise à ce sujet, a déclaré mercredi la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, à la sortie d'une réunion destinée à informer la Chambre des représentants de la situation en Libye.

FEUX VERTS SUPPLÉMENTAIRES NÉCESSAIRES

Les responsables américains suivant l'évolution de la situation en Libye jugent que ni les forces de Mouammar Kadhafi ni les insurgés, qui réclament des armes aux pays occidentaux, ne semblent en mesure de remporter des victoires décisives.

Les frappes de la coalition internationale ont grandement affaibli les moyens militaires de Mouammar Kadhafi, selon les experts, mais les insurgés semblent de leur côté inexpérimentés, désorganisés et incapables de s'imposer sans un soutien étranger.

Le décret signé par Barack Obama autorise de manière générale un certain nombre d'actions éventuelles en vue d'atteindre un objectif précis et confidentiel.

Ces opérations ultérieures, comme des livraisons d'armes ou d'argent, devront bénéficier d'un nouveau feu vert de la Maison blanche.

Les services de renseignement américains ont encore beaucoup d'interrogations sur la nature de l'insurrection et sur l'identité de ses dirigeants, ce qui devrait inciter les services secrets américains à la prudence dans un premier temps, jugent des observateurs.

"Toute la question au sujet de la formation et des équipements (à fournir aux rebelles) est de savoir qui sont les rebelles", résume Bruce Riedel, ancien expert du Proche-Orient au sein de la CIA et ancien conseiller de l'administration Obama.

Cette incertitude conduit des responsables américains, comme Mike Rogers, président républicain de la commission du Renseignement à la Chambre des représentants, à s'opposer en l'état actuel des choses à toute livraison d'armes aux rebelles.



31/03/2011
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