LA MARIONNETTE DE LA CIA : Libye: deux fils d'un chef militaire blessés par une milice en 24 heures
TRIPOLI - Un commandant militaire libyen, Khalifa Haftar, a indiqué vendredi qu'un deuxième de ses fils avait été blessé et arrêté à Tripoli par une puissante milice, estimant que l'armée libyenne était visée à travers sa personne.
Jeudi, Saddam Haftar, 24 ans, avait été blessé par balle et arrêté avant d'être hospitalisé, lors d'un accrochage avec la brigade de Zenten, du nom de la ville située à 170 km au sud-ouest de Tripoli.
Vendredi, mon fils Belgacem allait rendre visite à son frère Saddam à l'hôpital quand il a été arrêté et blessé par balle. Il a été emmené à l'aéroport, le QG de Zenten, a déclaré Khalifa Haftar à un groupe de journalistes, dont l'AFP.
Le général a précisé que Saddam avait été atteint par quatre balles aux jambes et était toujours hospitalisé. L'état de Belgacem n'était pas encore connu, selon lui.
Il y a une intention de me nuire et de nuire à mes fils (...). C'est une agression contre l'armée nationale, a-t-il affirmé.
Il s'agit du troisième incident en une semaine entre la brigade de Zenten et les hommes du général Haftar. Une personne a été tuée jeudi et deux ont été blessées, dont Saddam Haftar, dans un accrochage devant une banque.
Khalifa Haftar, originaire de Benghazi (est), faisait partie de l'armée du dirigeant déchu Mouammar Kadhafi mais a fait défection à la fin des années 1980. Il est rentré en Libye en mars pour rejoindre la rébellion après avoir passé près de 20 ans aux Etats-Unis, et a été désigné commandant des forces terrestres pendant le soulèvement qui a renversé le régime Kadhafi.
En novembre, des officiers l'ont élu chef d'état-major de l'armée nationale en cours de reconstruction, mais ce choix n'a pas été officialisé par les nouvelles autorités.
Les combattants de Zenten, qui étaient en tête des unités rebelles ayant libéré Tripoli en août, sont lourdement armés après avoir puisé dans l'arsenal abandonné par les forces de Kadhafi. Ils contrôlent aujourd'hui plusieurs installations, dont l'aéroport international de Tripoli.
La question du désarmement des milices ayant combattu les forces de Kadhafi est très sensible en Libye et certaines ne semblent pas près de rendre leurs armes. Le Premier ministre Abdel Rahim al-Kib a récemment indiqué que le problème était beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît.
Les autorités prévoient à terme l'intégration de 50.000 thowars (révolutionnaires) dans les forces de l'armée et de la police, ce à quoi le général Haftar s'est dit opposé car d'après lui, le comportement des milices montre que leurs membres ne sont pas assez disciplinés.
On ne peut absolument pas compter sur les milices. C'est la Libye, ici, pas la Somalie. L'armée est essentielle, a-t-il affirmé, en proposant que les anciens rebelles soient plutôt intégrés dans des structures civiles.
Le général Haftar a appelé les autorités à désigner rapidement un chef d'état-major à l'armée, dont la reconstitution piétine.
Je ne suis pas revenu des Etats-Unis pour prendre un poste (...). (Mais) des officiers de partout en Libye se sont mis d'accord pour me désigner chef d'état-major. Je suis prêt à le devenir. Même si ce n'est pas mon désir, j'accomplirai ce devoir national, a-t-il dit.
Le général a enfin démenti les rumeurs selon lesquelles il serait proche des renseignements américains, en affirmant n'avoir reçu le soutien d'aucun service étranger.
Jeudi, Saddam Haftar, 24 ans, avait été blessé par balle et arrêté avant d'être hospitalisé, lors d'un accrochage avec la brigade de Zenten, du nom de la ville située à 170 km au sud-ouest de Tripoli.
Vendredi, mon fils Belgacem allait rendre visite à son frère Saddam à l'hôpital quand il a été arrêté et blessé par balle. Il a été emmené à l'aéroport, le QG de Zenten, a déclaré Khalifa Haftar à un groupe de journalistes, dont l'AFP.
Le général a précisé que Saddam avait été atteint par quatre balles aux jambes et était toujours hospitalisé. L'état de Belgacem n'était pas encore connu, selon lui.
Il y a une intention de me nuire et de nuire à mes fils (...). C'est une agression contre l'armée nationale, a-t-il affirmé.
Il s'agit du troisième incident en une semaine entre la brigade de Zenten et les hommes du général Haftar. Une personne a été tuée jeudi et deux ont été blessées, dont Saddam Haftar, dans un accrochage devant une banque.
Khalifa Haftar, originaire de Benghazi (est), faisait partie de l'armée du dirigeant déchu Mouammar Kadhafi mais a fait défection à la fin des années 1980. Il est rentré en Libye en mars pour rejoindre la rébellion après avoir passé près de 20 ans aux Etats-Unis, et a été désigné commandant des forces terrestres pendant le soulèvement qui a renversé le régime Kadhafi.
En novembre, des officiers l'ont élu chef d'état-major de l'armée nationale en cours de reconstruction, mais ce choix n'a pas été officialisé par les nouvelles autorités.
Les combattants de Zenten, qui étaient en tête des unités rebelles ayant libéré Tripoli en août, sont lourdement armés après avoir puisé dans l'arsenal abandonné par les forces de Kadhafi. Ils contrôlent aujourd'hui plusieurs installations, dont l'aéroport international de Tripoli.
La question du désarmement des milices ayant combattu les forces de Kadhafi est très sensible en Libye et certaines ne semblent pas près de rendre leurs armes. Le Premier ministre Abdel Rahim al-Kib a récemment indiqué que le problème était beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît.
Les autorités prévoient à terme l'intégration de 50.000 thowars (révolutionnaires) dans les forces de l'armée et de la police, ce à quoi le général Haftar s'est dit opposé car d'après lui, le comportement des milices montre que leurs membres ne sont pas assez disciplinés.
On ne peut absolument pas compter sur les milices. C'est la Libye, ici, pas la Somalie. L'armée est essentielle, a-t-il affirmé, en proposant que les anciens rebelles soient plutôt intégrés dans des structures civiles.
Le général Haftar a appelé les autorités à désigner rapidement un chef d'état-major à l'armée, dont la reconstitution piétine.
Je ne suis pas revenu des Etats-Unis pour prendre un poste (...). (Mais) des officiers de partout en Libye se sont mis d'accord pour me désigner chef d'état-major. Je suis prêt à le devenir. Même si ce n'est pas mon désir, j'accomplirai ce devoir national, a-t-il dit.
Le général a enfin démenti les rumeurs selon lesquelles il serait proche des renseignements américains, en affirmant n'avoir reçu le soutien d'aucun service étranger.
A découvrir aussi
- La Turquie met en garde l'entité sioniste contre une attaque de la "Flottille de la Liberté 2"
- Les forces de sécurité de l’Autorité autonome palestinienne ont pris d’assaut le domicile de Mohammad Dahlan le traitre
- Iran : le message du président vénézuélien
Retour aux articles de la catégorie ET DANS LE MONDE QUE CE PASSE-T-IL -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 51 autres membres