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La Syrie a réfuté, vendredi, les appels de l’AIEA réclamant de Damas un accès à l’installation syrienne de Deir Zour bombardé par « Israël » en 2007.
 
Le représentant de Damas auprès de l’AIEA, Bassam Sabbagh, a affirmé, vendredi, que les inspecteurs de l’AIEA devraient par contre focaliser leur enquête sur les installations nucléaires israéliennes.
 
En marge de la réunion du conseil des gouverneurs de l’AIEA, Sabbah a regretté le fait que l’ordre du jour de cette réunion soit le même que celui adopté par certains pays (les occidentaux).
 
Il a ajouté qu’il est temps qu’il y ait un dialogue et une coopération entre la Syrie et l’agence. »
 
S’agissant du recours à une inspection spéciale, Sabbagh a estimé que « c’est de baliverne ».
 
Washington a affirmé que l'AIEA peut-être envisager d'invoquer son « inspection spéciale » mécanisme de lui donner le pouvoir d'examiner ailleurs si nécessaire en Syrie à bref délai .
 
Le chef de l’AIEA, Yukia Amano, a écrit une lettre au ministre des Affaires étrangères de la République arabe syrienne le 18 novembre pour demander au gouvernement d'assurer à l'agence un accès rapide aux informations et aux emplacements», liés au site bombardé de Deir Zour, soupçonné d’être un site nucléaire par les occidentaux.
Amano a ainsi pour la première fois pris contact directement avec un gouvernement concernant une enquête de l'agence, signe, selon des diplomates, d'une impatience croissante face à l'attitude de Damas.
 
Or, la Syrie qui avait accepté la venue d'inspecteurs de l'agence en 2008, a 
affirmé que le graphite provenait des missiles tirés par les avions israéliens.
 
En outre, elle démentait les accusations de non-coopération, estimant que l'agence atomique outrepassait ses attributions, en exigeant de retourner sur un site militaire automatiquement exclu des accords de garanties nucléaires signés par Damas.