DE JESUS ILS S EN FOUTENT : Israël: relaxe pour le faussaire présumé de "l'ossuaire du Frère de Jésus"
Le tribunal de district de Jérusalem a relaxé mercredi un collectionneur israélien accusé d'être un faussaire et d'avoir fabriqué des vestiges archéologiques faisant notamment référence à Jésus, selon son jugement parvenu à l'AFP.
Le tribunal a relaxé Oded Golan "au bénéfice du doute et de la prescription", estimant selon le jugement qu'il "n'a pas été prouvé" que "les vestiges en sa possession étaient des faux". La cour ne s'est pas explicitement prononcée sur l'authenticité des vestiges.
M. Golan reste néanmoins accusé de "commerce illégal de vestiges antiques".
Deux commissions de 14 chercheurs et experts (paléographes, géologues, linguistes et archéologues) nommées par le Département israélien des antiquités étaient formellement parvenues à la conclusion en 2003 qu'il s'agissait de faux réalisés récemment.
"Les experts ont fait un travail remarquable afin de parvenir à la vérité. Il se peut toutefois qu'à l'avenir les progrès de la recherche dans divers domaines, en particulier en archéologie, débouchent sur de nouveaux moyens permettant de vérifier les faux archéologiques", dit encore le jugement.
Le Département israélien des Antiquités (IAA) avait accusé en 2004 M. Golan d'avoir fabriqué des faux et d'avoir tenté de les vendre pour des millions de dollars à des musées et des amateurs privés.
M. Golan avait affirmé avoir acquis deux spectaculaires pièces d'antiquités à un antiquaire de la Vieille ville de Jérusalem, dont il disait avoir oublié l'identité.
"M. Golan est l'un des plus importants collectionneurs israéliens d'antiquités et sa bonne foi a été reconnue par la justice", s'est félicité mercredi son porte-parole Yaïr Kachel dans un entretien à l'AFP.
"Nos experts ont convaincu les juges que ces pièces étaient authentiques", selon lui.
L'IAA, qui a déclaré respecter la décision du tribunal, a fait valoir au contraire que le jugement ne stipulait pas que les pièces d'antiquités étaient authentiques.
"Selon le juge +la vérité absolue n'a pas été un principe directeur pour Golan+", souligne l'IAA dans un communiqué.
"Le juge a bien noté qu'il n'était pas possible de déterminer que les pièces présentées (...) ne sont pas des faux", insiste le communiqué.
Le premier de ces vestiges est un ossuaire où l'on peut lire les mots suivants: "Jacques, fils de Joseph et frère de Jésus". Ce type d'ossuaire, sur lequel était gravée l'identité du défunt, était courant chez les juifs à l'époque de Jésus.
Le second fragment est une tablette de pierre noire portant une inscription phénicienne attribuée au roi juif Jehoash, qui régna sur Jérusalem à la fin du IXe s. av. JC. Cette inscription de dix lignes écrite à la première personne fait état de "réparations ordonnées dans le Temple" par le roi Jehoash et ressemble beaucoup à un passage du Livre des Rois (chapitre XII).
Si cette pièce s'avérait authentique, elle serait la première preuve écrite non biblique de l'existence du premier Temple de Jérusalem, aucune découverte archéologique n'ayant jusqu'à présent confirmé son existence.
Le tribunal a relaxé Oded Golan "au bénéfice du doute et de la prescription", estimant selon le jugement qu'il "n'a pas été prouvé" que "les vestiges en sa possession étaient des faux". La cour ne s'est pas explicitement prononcée sur l'authenticité des vestiges.
M. Golan reste néanmoins accusé de "commerce illégal de vestiges antiques".
Deux commissions de 14 chercheurs et experts (paléographes, géologues, linguistes et archéologues) nommées par le Département israélien des antiquités étaient formellement parvenues à la conclusion en 2003 qu'il s'agissait de faux réalisés récemment.
"Les experts ont fait un travail remarquable afin de parvenir à la vérité. Il se peut toutefois qu'à l'avenir les progrès de la recherche dans divers domaines, en particulier en archéologie, débouchent sur de nouveaux moyens permettant de vérifier les faux archéologiques", dit encore le jugement.
Le Département israélien des Antiquités (IAA) avait accusé en 2004 M. Golan d'avoir fabriqué des faux et d'avoir tenté de les vendre pour des millions de dollars à des musées et des amateurs privés.
M. Golan avait affirmé avoir acquis deux spectaculaires pièces d'antiquités à un antiquaire de la Vieille ville de Jérusalem, dont il disait avoir oublié l'identité.
"M. Golan est l'un des plus importants collectionneurs israéliens d'antiquités et sa bonne foi a été reconnue par la justice", s'est félicité mercredi son porte-parole Yaïr Kachel dans un entretien à l'AFP.
"Nos experts ont convaincu les juges que ces pièces étaient authentiques", selon lui.
L'IAA, qui a déclaré respecter la décision du tribunal, a fait valoir au contraire que le jugement ne stipulait pas que les pièces d'antiquités étaient authentiques.
"Selon le juge +la vérité absolue n'a pas été un principe directeur pour Golan+", souligne l'IAA dans un communiqué.
"Le juge a bien noté qu'il n'était pas possible de déterminer que les pièces présentées (...) ne sont pas des faux", insiste le communiqué.
Le premier de ces vestiges est un ossuaire où l'on peut lire les mots suivants: "Jacques, fils de Joseph et frère de Jésus". Ce type d'ossuaire, sur lequel était gravée l'identité du défunt, était courant chez les juifs à l'époque de Jésus.
Le second fragment est une tablette de pierre noire portant une inscription phénicienne attribuée au roi juif Jehoash, qui régna sur Jérusalem à la fin du IXe s. av. JC. Cette inscription de dix lignes écrite à la première personne fait état de "réparations ordonnées dans le Temple" par le roi Jehoash et ressemble beaucoup à un passage du Livre des Rois (chapitre XII).
Si cette pièce s'avérait authentique, elle serait la première preuve écrite non biblique de l'existence du premier Temple de Jérusalem, aucune découverte archéologique n'ayant jusqu'à présent confirmé son existence.
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