Dennis Ross, Faucon Sioniste, Prend De Facto La Tête Du Conseil National de Sécurité US
....Certains des supporters faucons de Ross affirment que c'est le signal d'un tournant à droite pour l'Administration Obama en ce qui concerne L'Iran.
L'Administration Obama lance un signe fort en direction des faucons de Washington et de Tel Aviv. Le Conseil National de Sécurité US vient d'annoncer que Dennis Ross servira comme senior directeur, et comme assistant spécial du président avec la responsabilité de développer une stratégie cohérente dans ce que la Maison Blanche appelle "La Région Centrale de la Politique Etrangère" une vaste zone qui s'étend du Pakistan jusqu'à Israël.
Certains des supporters faucons de Ross affirment que c'est le signal d'un tournant à droite pour l'Administration Obama en ce qui concerne L'Iran. Ross, était en poste au département d'état comme conseiller spécial pour le Golfe Persique et l'Asie du Sud Ouest. Il a été un visiteur assidu de la Maison Blanche ces derniers mois. Le portefeuille de Ross inclura également l'Irak, toujours occupée par les troupes US et leurs alliés, et la Syrie, où l'Administration Obama prévoit d'y renvoyer son ambassadeur et de travailler à saper les liens étroits existants entre Téhéran et Damas. La nomination de Ross à ce poste est également un signe rassurant d'Obama en direction de Tel Aviv, et des lobbies pro sionistes aux USA avec lesquels Ross, un faucon sioniste notoire, entretient des contacts rapprochés.
Cette nomination intervient alors qu'Obama a commencé a reprendre la même rhétorique que Bush vis à vis de l'Iran, notamment suite aux manifestations post élections à Téhéran, ce qui est interprété par certains comme le fait qu'Obama s'apprête à suivre une voie conflictuelle vis à vis de l'Iran, contrairement à ce qu'il a pu affirmer jusqu'à présent. La nomination de Ross va dans ce sens.
"Le point de vue de Dennis Ross c'est qu'on ne peut pas résoudre les principaux problèmes dans la région sans s'occuper de l'Iran. c'est l' Iran en premier, et non pas les Palestiniens en premier" a dit Dan Senor, un ancien porte parole de l'Autorité Provisoire de la Coalition en Irak, qui a également suggéré que Ross allait rapidement prendre l'ascendant sur les autres conseillers d'Obama.
"Il va devenir le de facto Conseiller à la Sécurité Nationale à cause du portefeuille qu'il a, à cause de l'expérience qu'il a, et à cause des relations qu'il a accumulées à l'étranger...Mitchell est marginalisé car Dennis à le portefeuille de Mitchell - il est plus proche du centre de décision".
Cette remarque explique la décision récente d'annuler le rendez vous entre Mitchell et le premier ministre israélien, Benjamin Netanyhou, lors de sa visite en début de semaine dernière à Paris. Pourquoi Benjamin Netanyahou perdrait-il son temps à discuter avec Mitchell, alors qu'il aura un interlocuteur de choix qui pense comme lui et qui murmure à l'oreille du président Obama. Dennis Ross a exactement les mêmes positions que Netanyahou concernant l'Iran. Ross est un fidèle de la ligne dure pronée par le Likoud de Netanyahou. Il a été co président du Groupe United Against Nuclear Iran qu'il a fondé ( il a démissionné lorsqu'il a accepté de faire partie de l'Administration Obama). Il a servi à la fois sous les Administrations Républicaines et Démocrates, et est depuis longtemps un proche conseiller d'Obama sur le Moyen Orient. Il a écrit un livre récemment en collaboration avec David Makovsky (ancien editeur du JPost, le journal d'extrême droite israélien et actuellement au Washington Institute for Near East Policy, une boîte à penser proche du Lobby Sioniste Américian AIPAC) , intitulé "Myths, illusions and Peace :Finding a New Direction for America in the Middle East".
Ce livre permet de mieux cerner la position de Ross sur l'Iran. On peut y lire par exemple que :
"Des politiques plus dures - soit militairement ou par un endiguement significatif - - seront plus faciles à vendre internationalement et nationalement si nous avons essayé diplomatiquement de résoudre nos différences avec l'Iran de manière sérieuse et crédible".
Ross se positionne clairement pour une attaque militaire, après avoir pris soin de rendre l'Iran responsable de l'échec des discussions et conseille aussi pour se faire de rendre public les "offres généreuses" faites à Téhéran pour qu'ils abandonnent leur programme d"'enrichissement d'uranium..
"Une telle approche pourrait mettre la pression en Iran afin qu'ils ne perdent pas l'occasion qu'on leur présente, tout en faisant en sorte que le blâme aille à l'Iran pour avoir créer une crise et aussi pour rendre le conflit plus probable".
Ross et Makovsky préconisent également de faire pression sur la Russie et la Chine pour obtenir de ces deux pays une attitude moins conciliante à l'égard de Téhéran.
Pour la Chine, ils suggèrent de passer par l'Arabie Saoudite pour faire pression, car la Chine vient d'y faire d'importants investissements dans les activités de pétrochimie et y financent conjointement de nouvelles raffineries de pétrole. Pour l'Arabie Saoudite, où Ross s'est rendu récemment, on peut lire :
"Les Saoudiens n'ont pas besoin de faire connaître ce qu'ils font - mais ils faut qu'ils soient sollicités pour faire tranquillement pression sur les Chinois pour que ces derniers changent leur approche de l'Iran sauf de perdre la possibilité de faire de futurs profits en Arabie Saoudite".
En ce qui concerne la Russie, ils ont écrit que les Etats Unis devraient considérer le donnant donnant avec par exemple la possibilité de reconsidérer les plans d'installations de missiles anti-missiles en Europe de l'Est (Pologne et République Tchèque) ou de mettre en sommeil l'entrée de la Georgie et de l'Ukraine dans l'OTAN, en contrepartie de quoi la Russie devrait adopter une position nettement plus dure à l'égard de l'Iran.
Pour l'instant, ces dernières propositions, qu'Obama a évoquées brièvement en public, s'avèrent être peu attractives, en témoigne la vive réaction de Moscou. C'est Niet.
Mais Ross peut désormais compter sur sa proximité avec Obama, de par ses nouvelles fonctions, pour faire passer les désidératas sionistes : une attaque militaire contre l'Iran, lancée au moment opportun par l'armée israélienne, les US se contentant de venir au secours à cause de leur "relation spéciale" qui les lie à l'entité sioniste. C'est ainsi que, lors des discussions récentes du G8 en Italie qui ont fait la part belle aux émeutes de Téhéran, un diplomate a fait remarquer que Tel Aviv pourrait s'impatienter et attaquer militairement l'Iran.
Certains des supporters faucons de Ross affirment que c'est le signal d'un tournant à droite pour l'Administration Obama en ce qui concerne L'Iran. Ross, était en poste au département d'état comme conseiller spécial pour le Golfe Persique et l'Asie du Sud Ouest. Il a été un visiteur assidu de la Maison Blanche ces derniers mois. Le portefeuille de Ross inclura également l'Irak, toujours occupée par les troupes US et leurs alliés, et la Syrie, où l'Administration Obama prévoit d'y renvoyer son ambassadeur et de travailler à saper les liens étroits existants entre Téhéran et Damas. La nomination de Ross à ce poste est également un signe rassurant d'Obama en direction de Tel Aviv, et des lobbies pro sionistes aux USA avec lesquels Ross, un faucon sioniste notoire, entretient des contacts rapprochés.
Cette nomination intervient alors qu'Obama a commencé a reprendre la même rhétorique que Bush vis à vis de l'Iran, notamment suite aux manifestations post élections à Téhéran, ce qui est interprété par certains comme le fait qu'Obama s'apprête à suivre une voie conflictuelle vis à vis de l'Iran, contrairement à ce qu'il a pu affirmer jusqu'à présent. La nomination de Ross va dans ce sens.
"Le point de vue de Dennis Ross c'est qu'on ne peut pas résoudre les principaux problèmes dans la région sans s'occuper de l'Iran. c'est l' Iran en premier, et non pas les Palestiniens en premier" a dit Dan Senor, un ancien porte parole de l'Autorité Provisoire de la Coalition en Irak, qui a également suggéré que Ross allait rapidement prendre l'ascendant sur les autres conseillers d'Obama.
"Il va devenir le de facto Conseiller à la Sécurité Nationale à cause du portefeuille qu'il a, à cause de l'expérience qu'il a, et à cause des relations qu'il a accumulées à l'étranger...Mitchell est marginalisé car Dennis à le portefeuille de Mitchell - il est plus proche du centre de décision".
Cette remarque explique la décision récente d'annuler le rendez vous entre Mitchell et le premier ministre israélien, Benjamin Netanyhou, lors de sa visite en début de semaine dernière à Paris. Pourquoi Benjamin Netanyahou perdrait-il son temps à discuter avec Mitchell, alors qu'il aura un interlocuteur de choix qui pense comme lui et qui murmure à l'oreille du président Obama. Dennis Ross a exactement les mêmes positions que Netanyahou concernant l'Iran. Ross est un fidèle de la ligne dure pronée par le Likoud de Netanyahou. Il a été co président du Groupe United Against Nuclear Iran qu'il a fondé ( il a démissionné lorsqu'il a accepté de faire partie de l'Administration Obama). Il a servi à la fois sous les Administrations Républicaines et Démocrates, et est depuis longtemps un proche conseiller d'Obama sur le Moyen Orient. Il a écrit un livre récemment en collaboration avec David Makovsky (ancien editeur du JPost, le journal d'extrême droite israélien et actuellement au Washington Institute for Near East Policy, une boîte à penser proche du Lobby Sioniste Américian AIPAC) , intitulé "Myths, illusions and Peace :Finding a New Direction for America in the Middle East".
Ce livre permet de mieux cerner la position de Ross sur l'Iran. On peut y lire par exemple que :
"Des politiques plus dures - soit militairement ou par un endiguement significatif - - seront plus faciles à vendre internationalement et nationalement si nous avons essayé diplomatiquement de résoudre nos différences avec l'Iran de manière sérieuse et crédible".
Ross se positionne clairement pour une attaque militaire, après avoir pris soin de rendre l'Iran responsable de l'échec des discussions et conseille aussi pour se faire de rendre public les "offres généreuses" faites à Téhéran pour qu'ils abandonnent leur programme d"'enrichissement d'uranium..
"Une telle approche pourrait mettre la pression en Iran afin qu'ils ne perdent pas l'occasion qu'on leur présente, tout en faisant en sorte que le blâme aille à l'Iran pour avoir créer une crise et aussi pour rendre le conflit plus probable".
Ross et Makovsky préconisent également de faire pression sur la Russie et la Chine pour obtenir de ces deux pays une attitude moins conciliante à l'égard de Téhéran.
Pour la Chine, ils suggèrent de passer par l'Arabie Saoudite pour faire pression, car la Chine vient d'y faire d'importants investissements dans les activités de pétrochimie et y financent conjointement de nouvelles raffineries de pétrole. Pour l'Arabie Saoudite, où Ross s'est rendu récemment, on peut lire :
"Les Saoudiens n'ont pas besoin de faire connaître ce qu'ils font - mais ils faut qu'ils soient sollicités pour faire tranquillement pression sur les Chinois pour que ces derniers changent leur approche de l'Iran sauf de perdre la possibilité de faire de futurs profits en Arabie Saoudite".
En ce qui concerne la Russie, ils ont écrit que les Etats Unis devraient considérer le donnant donnant avec par exemple la possibilité de reconsidérer les plans d'installations de missiles anti-missiles en Europe de l'Est (Pologne et République Tchèque) ou de mettre en sommeil l'entrée de la Georgie et de l'Ukraine dans l'OTAN, en contrepartie de quoi la Russie devrait adopter une position nettement plus dure à l'égard de l'Iran.
Pour l'instant, ces dernières propositions, qu'Obama a évoquées brièvement en public, s'avèrent être peu attractives, en témoigne la vive réaction de Moscou. C'est Niet.
Mais Ross peut désormais compter sur sa proximité avec Obama, de par ses nouvelles fonctions, pour faire passer les désidératas sionistes : une attaque militaire contre l'Iran, lancée au moment opportun par l'armée israélienne, les US se contentant de venir au secours à cause de leur "relation spéciale" qui les lie à l'entité sioniste. C'est ainsi que, lors des discussions récentes du G8 en Italie qui ont fait la part belle aux émeutes de Téhéran, un diplomate a fait remarquer que Tel Aviv pourrait s'impatienter et attaquer militairement l'Iran.
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