Des concessions américaines à la Russie et la Chine en vue de sanctions
Selon le New York Times, deux concessions principales ont été relevées s'agissant de la Russie: la première consistant à suspendre les sanctions que les États-Unis ont imposé à une agence gouvernementale pour l'exportation des armements et trois sociétés russes qui avaient livré de la haute technologie et des armements à l'Iran.
Selon le journal, la deuxième concession accordée par les Américains a été d'admettre que Moscou puisse honorer son contrat conclu en 2005 avec Téhéran, prévoyant la vente d'un système de missiles anti aérien S300. Sa livraison a été reportée pour mille et mille prétextes exprimés par le Kremlin, après avoir fait l'objet de sollicitations et de pressions aussi bien américaines qu'européennes et israéliennes pour l'en dissuader.
Les auteurs de l'article du journal américain ont tenu à mettre l'accent sur la nouvelle approche du président Obama a l'encontre de Moscou, après des années de suspicions bilatérales. Ils ont relevé entre autre la signature d'un traité de non prolifération nucléaire ainsi que la réanimation d'un accord de collaboration nucléaire civil entre les deux pays, gelé suite aux événements de Géorgie.
La restructuration du bouclier anti missile en Europe fait également partie des gestes de bonne volonté adressés à Moscou.
Sachant que des sénateurs américains démocrates et républicains ont violemment mis en cause ces concessions, reprochant à l'administration d'Obama d'avoir plus donné que pris.
Dans le volet chinois, c'est le Times qui a perçu également des concessions américaines dans le but d'obtenir son feu vert pour de nouvelles sanctions contre Téhéran. Il en signale l'engagement du gouvernement américain de s'abstenir de sanctionner les sociétés chinoises, en cas de sanctions américaines unilatérales votées contre les partenaires commerciaux de Téhéran.
Alors que l'analyste d'un journal chinois intitulé Global Times indique que Pékin a obtenu un engagement que ses intérêts dans les secteurs économique, financier et énergétique iraniens ne seront jamais atteints, au cas où des sanctions américaines et européennes sont consenties.
Et de conclure finalement que les sanctions qui seront votées au Conseil de sécurité seront nettement allégées par rapport à ce qu'elles auraient du être, au bon gré des Israéliens qui ont insisté à plusieurs reprises sur des sanctions paralysantes contre la République islamique, touchant particulièrement ses exportations de pétrole et de carburants, principaux sources de rentrées en devises étrangères.
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