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    Des centaines de membres du mouvement des « Indignés » seront aujourd’hui dans la capitale française pour manifester contre ce qu’ils appellent « la mascarade de la présidentielle, dont le premier tour est prévu demain dimanche.

Partis de Marseille, Toulouse, Bayonne, Lille et Angers, ils sont issues de toutes les catégories sociales et professionnelles; étudiants, enseignants, coiffeurs, aides-soignants, sans emploi ou retraités, militants du mouvement des «Indignés» ou simples citoyens.

Objectif déclaré: Dénoncer le système politique actuel et se réapproprier l’espace public. « On veut dénoncer la mascarade électorale, montrer que le peuple n’a pas la parole » déclare une participante venue de la ville de Lille. Pour un indigné d’Angers, « on ne se sent plus du tout représentés par les politiques. On cherche un nouveau fonctionnement de la démocratie ».

Lancées entre le 3 mars à Marseille et le 7 avril à Angers, les marches se retrouvent aujourd’hui à Paris, après avoir fait jonction avec une autre manifestation, « la marche des banlieues » lancée à Saint-Denis.

A raison de 20 à 30 kilomètres par jour, les marches rassemblent des dizaines de participants par étape. Certains y ont pris part du début jusqu’à la fin, alors que d’autres n’ont participé qu’à quelques étapes, pour des raisons professionnelles.

A Paris, les marcheurs et tous leurs soutiens ont annoncé qu’ils se réuniront samedi à 14h00 à la Fontaine des Innocents du quartier des Halles (1er arrondissement), mais également sur la place du Châtelet toute proche, avant de se rendre au Champ de Mars (7è), où ils espèrent pouvoir rester jusqu’au 12 mai, journée d’actions internationale de tous les «Indignés», un an après le début du mouvement.