ELLE EST BELLE L EUROPE : Bruxelles envoie vos informations bancaires aux Etats-Unis
Tous les virements entre banques européennes situées dans des pays différents passent par SWIFT, un organisme de compensation qui garantit la validité de ces échanges. SWIFT dispose de tout le détail des transactions dès lors que des banques situées dans deux pays différents sont concernées : émetteur, destinataire, montant, date… Ce sont près de 90 millions de transactions qui sont ainsi enregistrées chaque mois…
Depuis fort longtemps, les Etats-Unis ont reconnu qu’ils espionnaient ces transactions. S’ils peuvent suivre ainsi tous les échanges commerciaux entre sociétés européennes, qui pourrait y trouver à redire ?
Visiblement pas l’Union européenne qui vient de valider ce dispositif contre quelques garanties ridicules des Etats-Unis. Ainsi, en principe, les données ne seront conservées que cinq années seulement. Il est certain qu’un tel délai ne permet pas de copier les données ailleurs… En outre, un système va être mis à l’étude pour qu’à l’avenir, seules soient systématiquement copiées les données pour lesquelles des investigations sont en cours. Autant dire qu’une commission va se pencher sur la question. Enfin, un représentant européen aux Etats-Unis s’assurerait du bon usage desdites données. On parle du juge Bruguière, défenseur bien connu des libertés publiques (dans un rapport récent, il admet qu’il ne sait pas à quel niveau sont diffusées les données SWIFT parmi les 1271 agences américaines participant à la lutte contre le terrorisme).
Face à une attitude totalement unilatérale et méprisante de la part des Etats-Unis, l’Union européenne n’a arraché que quelques concessions de surface. Malgré l’accumulation des faits attestant la nocivité de la Commission européenne, la plupart des Européens s’interdisent pourtant de condamner l’Union européenne. Les Etats-Unis, eux, ne s’en privent pas puisqu’à peine un nouvel accord SWIFT validé, ils ont annoncé en septembre dernier qu’ils n’en tiendraient pas compte. Par ailleurs, l’exemple de SWIFT montre que les Etats-Unis et leurs filiales sont parfaitement à même de suivre l’ensemble des transactions financières lorsqu’il s’agit de « lutte anti-terroriste ». Ce sont sûrement des raisons techniques insurmontables qui empêchent que l’on fasse de même avec la fraude fiscale… (Source: La Lettre volée)
Depuis fort longtemps, les Etats-Unis ont reconnu qu’ils espionnaient ces transactions. S’ils peuvent suivre ainsi tous les échanges commerciaux entre sociétés européennes, qui pourrait y trouver à redire ?
Visiblement pas l’Union européenne qui vient de valider ce dispositif contre quelques garanties ridicules des Etats-Unis. Ainsi, en principe, les données ne seront conservées que cinq années seulement. Il est certain qu’un tel délai ne permet pas de copier les données ailleurs… En outre, un système va être mis à l’étude pour qu’à l’avenir, seules soient systématiquement copiées les données pour lesquelles des investigations sont en cours. Autant dire qu’une commission va se pencher sur la question. Enfin, un représentant européen aux Etats-Unis s’assurerait du bon usage desdites données. On parle du juge Bruguière, défenseur bien connu des libertés publiques (dans un rapport récent, il admet qu’il ne sait pas à quel niveau sont diffusées les données SWIFT parmi les 1271 agences américaines participant à la lutte contre le terrorisme).
Face à une attitude totalement unilatérale et méprisante de la part des Etats-Unis, l’Union européenne n’a arraché que quelques concessions de surface. Malgré l’accumulation des faits attestant la nocivité de la Commission européenne, la plupart des Européens s’interdisent pourtant de condamner l’Union européenne. Les Etats-Unis, eux, ne s’en privent pas puisqu’à peine un nouvel accord SWIFT validé, ils ont annoncé en septembre dernier qu’ils n’en tiendraient pas compte. Par ailleurs, l’exemple de SWIFT montre que les Etats-Unis et leurs filiales sont parfaitement à même de suivre l’ensemble des transactions financières lorsqu’il s’agit de « lutte anti-terroriste ». Ce sont sûrement des raisons techniques insurmontables qui empêchent que l’on fasse de même avec la fraude fiscale… (Source: La Lettre volée)
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