France : campagne lancée contre l’achat de drones israéliens
Les militants de la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), en France, ont saisi leur gouvernement, pour qu’il renonce à l’achat de drones "Heron TP" à la société israélienne, "Israel Aircraft Industries", portant sur 318 millions d’€.
Une pétition a été lancée par la Campagne "BDS" France exhortant le gouvernement à rompre l’accord et appelant à un embargo militaire immédiat sur Israël: «Non à l’achat, par la France, de 318 millions d’euros de drones à Israël ! Embargo militaire immédiat !» ; elle aurait, déjà, recueilli plus de 1.300 signatures. L’ une des raisons de cette campagne, citée dans la pétition, est que «Israël a un bilan bien établi de violations du droit international et des droits humains, au cours de ses diverses opérations et agressions militaires, invasions et occupations de territoires palestiniens et d’autres pays arabes, par l’emploi abusif et indiscriminé de la force et le ciblage délibéré des civils et des infrastructures. Il en résulte une répétition incessante de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité». Le ministre de la Défense français, Gérard Longuet, a pris, le 20 juillet, la décision d'équiper l'armée française de drones israéliens «Héron TP», fabriqués par la société israélienne I.A.I. et importés par "Dassault", pour plus de 318 millions d’euros. Cette décision a «surpris» le Sénat français, alors, les vice-présidents des Commissions des Affaires étrangères et de la Défense nationale du Sénat ont publié, début décembre, une lettre ouverte, dans le journal "Le Monde" où ils s’opposent, fermement, à la décision. La campagne, en France, fait écho à une initiative très ancienne de citoyens finlandais, visant à faire renoncer leur pays à un achat possible de drones israéliens. Le ministre des Affaires étrangères finlandais, Erkki Tuomioja, s’était, déjà, exprimé, publiquement, alors qu’il était dans l’opposition, contre l’achat d’armes israéliennes, pour des raisons d’éthique, et il a, récemment, condamné l’apartheid israélien. En juillet dernier, le Réseau européen contre le commerce d’armes a, également, soutenu l’embargo sur les armes israéliennes et a appelé à mettre un terme à «toute formation, dans le cadre militaire et consultation avec l’armée israélienne, les sociétés militaires et les institutions de recherche universitaires».
Une pétition a été lancée par la Campagne "BDS" France exhortant le gouvernement à rompre l’accord et appelant à un embargo militaire immédiat sur Israël: «Non à l’achat, par la France, de 318 millions d’euros de drones à Israël ! Embargo militaire immédiat !» ; elle aurait, déjà, recueilli plus de 1.300 signatures. L’ une des raisons de cette campagne, citée dans la pétition, est que «Israël a un bilan bien établi de violations du droit international et des droits humains, au cours de ses diverses opérations et agressions militaires, invasions et occupations de territoires palestiniens et d’autres pays arabes, par l’emploi abusif et indiscriminé de la force et le ciblage délibéré des civils et des infrastructures. Il en résulte une répétition incessante de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité». Le ministre de la Défense français, Gérard Longuet, a pris, le 20 juillet, la décision d'équiper l'armée française de drones israéliens «Héron TP», fabriqués par la société israélienne I.A.I. et importés par "Dassault", pour plus de 318 millions d’euros. Cette décision a «surpris» le Sénat français, alors, les vice-présidents des Commissions des Affaires étrangères et de la Défense nationale du Sénat ont publié, début décembre, une lettre ouverte, dans le journal "Le Monde" où ils s’opposent, fermement, à la décision. La campagne, en France, fait écho à une initiative très ancienne de citoyens finlandais, visant à faire renoncer leur pays à un achat possible de drones israéliens. Le ministre des Affaires étrangères finlandais, Erkki Tuomioja, s’était, déjà, exprimé, publiquement, alors qu’il était dans l’opposition, contre l’achat d’armes israéliennes, pour des raisons d’éthique, et il a, récemment, condamné l’apartheid israélien. En juillet dernier, le Réseau européen contre le commerce d’armes a, également, soutenu l’embargo sur les armes israéliennes et a appelé à mettre un terme à «toute formation, dans le cadre militaire et consultation avec l’armée israélienne, les sociétés militaires et les institutions de recherche universitaires».
A découvrir aussi
- Après la crise avec Ankara, Les avions israéliens à la recherche d'autres cieux
- Echec d’Obama : toujours pas de sanctions contre l’Iran
- IL FAUT DENONCER CA : Libye: opération terrestre de l'Otan en gestation (source russe)
Retour aux articles de la catégorie ET DANS LE MONDE QUE CE PASSE-T-IL -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 51 autres membres