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Hassan Nasrallah, SG du HezbollahIsraël ressent que la couverture internationale ne lui assure plus une protection, c’est pour cela qu’il a recours à des ententes avec la résistance, a déclaré Hassan Nasrallah, SG du Hezbollah, dans un discours prononcé à l’occasion de la célébration de la Ashoura, à la banlieue sud de Beyrouth, relayé par la presse arabe.

"Israël est dans une situation telle où elle ressent que la couverture internationale et ses forces armées ne lui garantissent plus la couverture. C’est pour cela qu’il a recours à des ententes avec les mouvements de résistance qu’il considère comme terroristes, il s’agit là d’un indice extrêmement important".

La résistance dans le monde arabo-musulman est devant une nouvelle victoire, a-t-il dit, ajoutant que "ce n’est pas la résistance qui a déclenché la guerre contre Israël, mais elle a pu combattre avec compétence".

La victoire de la résistance à Gaza s’illustre par le fait que celle-ci a pu imposer ses conditions, plus qu’elle n’en a empêché la concrétisation des objectifs de l’agression, a-t-il dit, considérant que "la capacité de la résistance d’imposer ses conditions est plus grande après l’offensive contre Gaza".

Pour le SG du Hezbollah, "l’Israélien craint désormais Gaza". "L’agression contre Gaza a prouvé que l’armement aérien israélien n’est plus capable de trancher la bataille par les airs", a-t-il indiqué.

"La victoire de la résistance se traduit, à ses yeux, dans les mines affichées par Netanyahu, Barack et Libermann lors de la conférence de presse annonçant la fin de la guerre. Ils nous rappellent l’état d’Olmert, de Peretz et de Livni au lendemain de la guerre de juillet 2006".

Nasrallah s’est adressé aux dirigeants israéliens en ces termes : "vous avez échoué à affronter la résistance dans une bande de Gaza assiégée et opprimée, comment allez-vous affronter les autres forces de la résistance qui sont dans des conditions bien meilleures".

"L’ennemi est incapable de trancher la bataille et d’imposer ses conditions, les dirigeants de l’ennemi craignaient le recours à l’affrontement terrestre à Gaza. Ils ont mené l’expérience de l’affrontement terrestre depuis 30 ans, ils l'ont testé pendant la guerre de juillet et de la guerre contre Gaza en 2008", a-t-il encore souligné.