Homme grièvement blessé par un policier à Stains: "Mon collègue était en danger"
L'intervention s'est mal passée.
Ce jeudi, à 12h30, les policiers de Stains ont été appelés pour une rixe.
"Entre un jeune de 20 ans et un homme plus âgé de 47 ans, dans un square, près du commissariat" nous explique la police.
Un policier s'est interposé pour tenter de mettre fin à la bagarre.
"L'homme plus âgé était particulièrement virulent, très agité. Mes collègues n'ont pas réussi à le maîtriser, il s'est enfui" poursuit la police.
Cet individu, qui habite à deux pas, a couru jusqu'à chez lui.
"Un de mes collègues l'a poursuivi jusque devant son immeuble, où l'homme est entré chez lui, au rez-de-chaussée, avant de ressortir très peu de temps après, armé" précise encore la police.
"Il avait un gros cutter à la main, comme pour découper la moquette, et a menacé mon collègue en lui disant 'Je vais te planter' trois fois."
Le policier a alors reculé jusqu'à "ce qu'il soit bloqué par un véhicule et ne puisse plus reculer. Il était coincé" nous explique-t-on aussi.
"Tout s'est passé très vite" réagit aussi un enquêteur.
C'est à ce moment-là que le policier a sorti son arme: "Il avait son arme administrative et a menacé l'individu plusieurs fois. Mais l'homme continuait à le menacer avec son cutter en s'approchant de lui. Il faisait des mouvements comme s'il allait le taillader. Mon collègue, qui était en danger, a alors fait deux fois usage de son arme et l'homme a été blessé à la main droite et à l'épaule droite. Il s'est effondré et a été interpellé."
Conduit à l'hôpital, son pronostic vital est ce jeudi soir toujours réservé.
Cet individu avait-il bu ou était-il sous l'emprise de stupéfiants? "Il ne semble pas, mais il n'était pas dans un état normal. Selon mes collègues et plusieurs témoins qui ont assisté à la scène, il avait l'air d'être instable psychologiquement."
Selon nos informations, cet homme, qui ne serait pas connu des services de police, a été suivi plusieurs fois en hôpital psychiatrique.
Le policier qui a ouvert le feu était-il en situation de légitime défense?
"Si mon collègue avait eu un Taser, il n'aurait pas fait usage de son arme et l'individu n'aurait pas été blessé" réagit quant à lui le départemental adjoint du syndicat SGP Unité Police Bernard Bagot, ajoutant "Mais on manque cruellement de moyens dans le 93, et les Tasers sont quasiment tous en réparation aux Etats-Unis."
La SDPJ mène l'enquête et l'IGS a été saisie.
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