Ils fournissaient des informations stratégiques à l’Otan, les deux colonels « kadhafistes » qui ont livré Tripoli aux rebelles
Tout le monde a été étonné de la rapidité avec laquelle Tripoli est tombée dans les mains des rebelles. Si l’armée loyaliste libyenne a résisté plus au moins à six mois d’assauts répétés des combattants anti-Kadhafi et aux bombardements massifs de la coalition, la « prise » de la capitale libyenne s’est faite elle en quelques jours.
Bien sûr, l’Otan a mis les bouchées doubles dans cette bataille décisive qui devait être gagnée coûte que coûte avant la « trêve du ramadan » et ainsi sceller le sort de Kadhafi avant que le Conseil de Sécurité de l’ONU ne fasse son premier « bilan » de la résolution 1973. Aussi, selon certaines sources et témoignages, la coalition a enrôlé des djihadistes issus d’organisations terroristes comme Al Qaïda, qui ont été recyclés à l’occasion en « combattants de la liberté ».
Outre l’important arsenal de guerre déployé par la coalition et le renfort en homme aguerris au combat, l’Otan doit aussi sa victoire aux précieux renseignements que lui fournissaient deux colonels. Ces derniers, à la différence de Sassi Grada et Osman Khalifa Omar, les deux principaux généraux « déserteurs » de Khadafi à l’ouest, ont fait défection, mais sans quitter le camp de Khadafi durant toute l’insurrection. Ces « taupes » permettaient à la coalition d’organiser son offensive sur la base d’informations stratégiques puisées directement dans le camp de l’ennemi.
En effet, le colonel Youssef Derbi, un ex chef des services de renseignement, a fourni des informations sensibles à l’Otan et aux rebelles sur la situation à Tripoli. Ce transfuge originaire de Sebha a réussi par ailleurs à infiltrer les services de renseignement intérieurs et ainsi briefer en temps réel les opposants et l'OTAN sur l’organisation et les plans de défense adoptés par les loyalistes.
L’autre agent double est le colonel Iskhal Barani. Il a transmis des informations cruciales durant plusieurs semaines. Ce colonel en voulait personnellement au guide libyen qui avait fait pendre l’un des ses cousins en 1985.
Ces informations ont permis entre autres l’arrestation de l’homme de main de Kadhafi à Tripoli, le chef des forces spéciales Musbah Alaroussi et du général Shaban Abdelounis.
Outre l’important arsenal de guerre déployé par la coalition et le renfort en homme aguerris au combat, l’Otan doit aussi sa victoire aux précieux renseignements que lui fournissaient deux colonels. Ces derniers, à la différence de Sassi Grada et Osman Khalifa Omar, les deux principaux généraux « déserteurs » de Khadafi à l’ouest, ont fait défection, mais sans quitter le camp de Khadafi durant toute l’insurrection. Ces « taupes » permettaient à la coalition d’organiser son offensive sur la base d’informations stratégiques puisées directement dans le camp de l’ennemi.
En effet, le colonel Youssef Derbi, un ex chef des services de renseignement, a fourni des informations sensibles à l’Otan et aux rebelles sur la situation à Tripoli. Ce transfuge originaire de Sebha a réussi par ailleurs à infiltrer les services de renseignement intérieurs et ainsi briefer en temps réel les opposants et l'OTAN sur l’organisation et les plans de défense adoptés par les loyalistes.
L’autre agent double est le colonel Iskhal Barani. Il a transmis des informations cruciales durant plusieurs semaines. Ce colonel en voulait personnellement au guide libyen qui avait fait pendre l’un des ses cousins en 1985.
Ces informations ont permis entre autres l’arrestation de l’homme de main de Kadhafi à Tripoli, le chef des forces spéciales Musbah Alaroussi et du général Shaban Abdelounis.
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