Islamophobie – Femme en niqab mis en cellule de garde à vue avec un bébé
Islam&Info partage et demande à tous ses lecteurs de partager le témoignage d ’une soeur de Troyes victime d ’un véritable abus des forces de l ’ordre. Cette femme est une adhérente des Amazones de la Liberté (association qui vient en aide aux soeurs victimes d ’islamophobie) à qui elle a livré son témoignage.
Alors que dans une lettre publiée sur le site du Conseil de l’Europe, Nils Muiznieks commissaire aux droits de l’Homme de l’instance a appelé les différents gouvernements Européens à « renoncer aux lois et mesures visant spécialement les musulmans et interdire la discrimination fondée sur la religion ou les convictions dans tous les domaines » les actes islamophobes sont de plus en plus graves et créent de plus en plus d ’animosité et de entre Français.
Que veulent réellement les politiques ? Ils sont les premiers coupables devant ce « vivre ensemble » qui se perd dans notre pays.
Mme D., se dissimulant le visage rentre d ’un parc de jeux en compagnie de ses 4 enfants. Elle est dans le hall de son bâtiment, pose sa poussette lorsqu ’elle entend tambouriner avec une extrême force sur la porte de son immeuble. Elle se retourne donc et voit des hommes telles des furies , sonner à tous les interphones et lui intimer l ’ordre d ’ouvrir au travers de la porte. Celle ci comprend que ce sont des policiers de la BAC, elle ouvre donc la porte et les laisse entrer dans son immeuble.
Ils procèdent à l ’interpellation de Mme D dans son bâtiment aux environs de 17 h 30 , qui est un lieu privé au regard de la loi n 2010-1192 dite d ’interdiction de dissimulation du visage dans l ’espace public.
Mme D. accepte tout de même de leur remettre des justificatifs prouvant son identité mais cela ne leur suffit pas. Après avoir avisé le procureur qui leur donne l ’autorisation, les policiers l ’emmènent avec ses 4 enfants terrorisés dont le plus jeune n ’a que neuf mois au commissariat dans deux voitures différentes. Les enfants sont separés de leur mère et sont entassés à l ’arrière sans ceinture de sécurité . Le bébé de Mme D. est sur ses genoux dans une autre voiture.
Arrivée au commissariat , une policière lui arrache son bébé et enferme Mme D dans une cellule de garde à vue alors que celle ci a le visage découvert.
Il est tard,et des plats sont servis aux autres détenues mais elle n ’ a rien. Elle entend son bébé pleurer de faim à l ’extérieur et elle réclame de pouvoir l ’allaiter car il n ’a rien mangé.
La policière lui ramène et enferme le bébé avec Mme D. dans la cellule .
Au bout de 4 heures Mme D est relâchée, non seulement épuisée par la faim et la fatigue mais aussi épuisée par toutes les railleries qu ’elle a pu entendre de la part des forces de l ’ordre durant sa présence au commissariat.
La circulaire de mise en application de cette loi ne prévoit pas de mise en cellule de garde à vue. Les policiers doivent uniquement constater l ’infraction.
Comment cette femme a pu y rester durant cette soirée là alors qu ’elle a fourni des justificatifs prouvant son identité ? Comment a t ’on pu traiter des enfants de cette manière?
Il est temps que ce genre de procédures qui nous rappellent des procédures d ’un autre temps cesse. Pourquoi le procureur a accepté qu ’on la traite de cette manière ?
Aidez nous à faire connaître ce dérapage de la part de ces policiers de la BAC!
Dénoncez ce deux poids deux mesures que ces citoyennes françaises de confessions musulmanes subissent quotidiennement .
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