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Le 4 Mars 2008, Walid Essolh, Allahi rahmou, est assassiné à Kembs (Haut-Rhin) par son ami d’enfance Christian Ziegler. Après l’avoir tué, ce dernier arrive à dissuader sa mère d’appeler la police lorsqu’elle découvre le corps du jeune homme gisant sans vie dans leur appartement. Ensembles, et durant quatre jours entre le 4 et le 8 mars 2008, ils vont tout faire pour faire disparaitre le corps de Walid : Ils amènent le corps près du canal d’Alsace, le brulent avant de la découper en morceaux à l’aide d’une scie à métaux. Ils mettent ensuite les morceaux du corps dans 6 sacs en plastique différents, louent une voiture en Allemagne afin de brouiller les pistes, puis dispersent les sacs en différents endroits des cantons de Bâle-Campagne et du Jura en Suisse, non sans avoir au préalable abandonné les vêtement de la victime près de Ferette en France, à 6 km de la frontière.

Un crime sordide, comme il en existe tant de nos jours malheureusement. Et ce n’est pas en cela que l’affaire a attiré notre attention…

Ce qui est véritablement surprenant dans cette affaire, c’est le jugement rendu par les assisses du Haut-Rhin le 17  décembre 2010. Christian Ziegler est poursuivi pour homicide volontaire et sa mère pour recel de cadavre et dissimulation de preuve de crime. Mais après plusieurs jours de procès, le tribunal de Colmar se prononce : Christian Ziegler et sa mère (déclarée irresponsable pénalement) son acquittés, le tribunal retenant la légitime défense ! L’avocat général, Régis Seille, n’a pas requis de peine. Non non, vous ne rêvez pas… 

Suite à ce jugement inconcevable et  incompréhensible, une association (« WALID – SOLIDARITÉ POUR LA JUSTICE ») a été créée afin de mobiliser l’opinion publique.  Les personnes qui sont à l’origine de cette association sont des citoyens humanistes, épris de justice, fervents défenseurs des droits de l’homme, outrés par le scandaleux verdict de ce procès, en l’occurrence l’acquittement général ». Un sit-in ayant regroupé 250 personnes ainsi que de nombreux passants a été organisé le 4 mars 2011 place de la Réunion à Mulhouse.

« Nous allons nous battre pour faire valoir les droits du défunt et de sa famille » , a souligné hier Jellel Chadli, trésorier adjoint de l’AWSJ, devant les 250 personnes rassemblées au pied du temple Saint-Etienne. « Le crime dont Walid a été victime est inqualifiable […] Walid, ça aurait pu être votre frère, votre fils, votre pote. Nous avons besoin de vous pour soutenir la famille et poursuivre le combat », a poursuivi Hanan Mokeddem, la présidente de l’association. C’est ensuite la famille de Walid qui s’est exprimée. « J’ai fait et je ferai toujours confiance à la justice de notre cher pays. Mais dans ce cas précis, je ne comprends pas. Dans le pays des droits de l’Homme, on est puni quand on fait du mal à un animal, pas quand on tue quelqu’un de trois coups de couteau, qu’on brûle son corps, qu’on le découpe […] », a notamment dit, très ému, Mustapha Essolh, le père. Avant de conclure, tourné vers l’assistance : « Je vous demande de rester humbles, dignes et respectueux envers les autres ». (source : L’Alsace.fr)


Une pétition a également été lancée sur Internet, et a déjà récolté près de 1500 signatures.
Espérons que la Justice Française saura entendre la détresse de cette famille, et réviser son jugement incha Allah… nous sommes de tout cœur avec la famille, et la soutenons dans ce combat pour que le meurtrier de leur fils soit condamné, verdict sans lequel ils ne pourront jamais faire le deuil.