L'Europe tout comme l'euro sont au bord du gouffre (Jacques Delors)
L'Europe et l'euro sont "au bord du gouffre", a déclaré l'ancien président de la Commission européenne, Jacques Delors dans une interview publiée jeudi conjointement par le journal belge Le Soir et le quotidien suisse Le Temps.
M.Delors a affirmé que le récent sommet franco-allemand n'avait pas permis de trouver une solution pour sortir la zone euro de la crise actuelle.
"Ouvrons les yeux: l'euro et l'Europe sont au bord du gouffre. Et pour ne pas tomber, le choix me paraît simple: soit les Etats membres acceptent la coopération économique renforcée que j'ai toujours réclamée, soit ils transfèrent des pouvoirs supplémentaires à l'Union. La première solution a été rejetée par la majorité des 27 pays membres, donc il nous reste la deuxième", a affirmé l'ancien président de la Commission européenne, âgé de 86 ans.
"J'ai toujours dit que le succès de l'Europe, sur le plan économique, repose sur un triangle: la compétition qui stimule, la coopération qui renforce et la solidarité qui unit. Il faut passer à l'acte. Car si on ne le fait pas, les marchés continueront de douter", a-t-il mis en garde.
"Depuis le début de la crise, les dirigeants européens sont passés à côté des réalités. Comment peuvent-ils penser que les marchés vont croire aux promesses du sommet de la zone euro, le 21 juillet, s'il faut attendre la fin septembre pour les transformer en actes?", a-t-il ajouté.
M.Delors a affirmé que le récent sommet franco-allemand n'avait pas permis de trouver une solution pour sortir la zone euro de la crise actuelle.
"Ouvrons les yeux: l'euro et l'Europe sont au bord du gouffre. Et pour ne pas tomber, le choix me paraît simple: soit les Etats membres acceptent la coopération économique renforcée que j'ai toujours réclamée, soit ils transfèrent des pouvoirs supplémentaires à l'Union. La première solution a été rejetée par la majorité des 27 pays membres, donc il nous reste la deuxième", a affirmé l'ancien président de la Commission européenne, âgé de 86 ans.
"J'ai toujours dit que le succès de l'Europe, sur le plan économique, repose sur un triangle: la compétition qui stimule, la coopération qui renforce et la solidarité qui unit. Il faut passer à l'acte. Car si on ne le fait pas, les marchés continueront de douter", a-t-il mis en garde.
"Depuis le début de la crise, les dirigeants européens sont passés à côté des réalités. Comment peuvent-ils penser que les marchés vont croire aux promesses du sommet de la zone euro, le 21 juillet, s'il faut attendre la fin septembre pour les transformer en actes?", a-t-il ajouté.
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