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Depuis quelques années, le mensonge est devenu la marque de fabrique de plusieurs intellectuels. Ces « faussaires » qui assènent sans aucun scrupule des contrevérités pour défendre telle ou telle cause sont quasi intouchables. Quoi qu'ils racontent, on les respecte et personne, ou presque, n'ose dénoncer leurs (petits) arrangements permanents avec la vérité.

Un académicien français connu accuse le journaliste algérien Mohamed Sifaoui d’opportuniste qui courre après la célébrité en suscitant des tourbillons médiatiques en faisant « de l'islam une menace terrorisante », et qui font allégeance aux juifs et à Israël.

Pascal Boniface, directeur de l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), dresse les portraits au vitriol de quelques « Serial monteurs » Ce qui lui vaut d’être davantage mis au banc de grands médias, qui n’hésitent pas à faire des « intellectuels faussaires » des stars selon l'auteur. Le public n’est cependant pas dupe de cette connivence.
Sifaoui en est un parmi ces faux intellectuels qui a réussi à tromper les médias français par une série de mensonges et soit disant reportages douteux. Sifaoui, en quête de réputation n’hésite pas à se retourner contre l’Islam en adoptant les idées racistes contre la communauté asiatique en France.

Selon le livre, Sifaoui a témoigné au profit du général à la retraite Khaled Nezzar en 2002, lorsque ce dernier avait des démêlés avec la justice française et a faillit être emprisonné à cause d’une plainte déposée contre lui, avant que le défunt général Belkheir n’intervienne et lui envois un avion qui le fit fuir à Alger.
L’auteur français du livre préférait surnommer Sifaoui James Bond et Indiana Jones à cause de ses reportages et aventures douteuses avec les islamistes et les cellules terroristes qu’il prétend avoir infiltré.

L’auteur fait aussi la lumière sur un aspect du parcours de Sifaoui qui, sans honte, fait allégeance aux juifs et combat l’Islam et les musulmans, révélant que Sifaoui défendait Israël pendant la période de l’agression sioniste contre Ghaza.

Selon l’auteur, Sifaoui a fait de l’Islam qu’il combat, un registre de commerce, ensuite s’est retourné contre la communauté asiatique en France, ternissant ainsi l’image des dizaines de milliers de chinois en France en prétendant effectuer un reportage sur la maffia chinoise sur le territoire français.

En plus du préjudice moral causé à la communauté chinoise, selon pascal Boniface, il a induit en erreur les services de sécurité français lorsqu’il a prétendu que le corps d’un enfant kidnappé était enterré sur le terrain du restaurant. Le restaurant a été démoli et la terre creusée mais au lieu de trouver le corps de l’enfant, c’est le squelette d’un chien qui a été trouvé.

Pascal Boniface conclu, dans ses 16 pages réservées à Sifaoui, que ce dernier, après que l’anti-islamisme soit devenu une mode révolue en France, s’est retourné contre les israéliens, dans une tentative de préserver son statut au sein de l’association de lutte contre le racisme en France. Ce dernier prépare un nouveau livre dans lequel il critique le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu après avoir été un fervent défenseur d’Israël.