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La France abandonne la Grèce

Les banques françaises se retirent de Grèce et ont l’intention de vendre leurs succursales dans les semaines qui viennent. Les experts disent que cette évasion n’est pas de nature à hâter la crise qui semble s’installer définitivement en Grèce mais lui laisse par contre encore moins de chances de salut.

La France abandonne la Grèce

La Société Général et le Crédit Agricole ont déjà fait état de leur intention de vendre les actifs grecs. La chaîne française de grande distribution Carrefour a également annoncé la cessation de ses opérations en Grèce. Ces actifs fonctionnaient dès le début à perte et la situation a encore empiré au fur et à mesure de l’accentuation de la crise en Grèce. En fait, la situation actuelle dans la zone euro amène les grandes sociétés à jeter du lest pour ne pas sombrer, estime l’analyste du groupe d’investissement Nord-Capital Maxim Zaïtsev.

« Les plus grandes transnationales européennes dont les banques luttent maintenant pour la survie à l’intérieur de leurs pays d’origine. Leur enjeu majeur consiste à rester à flot sur le sol national qui est en l’occurrence la France pour la banque Société Générale. Elles se débarrassent par conséquent de leurs succursales dans les pays aux perspectives économiques incertaines et menacés de récession ».

Cette décision prise par l’une des plus grandes économies européennes était attendue depuis longtemps. Les experts disent maintenant que l’évasion des sociétés françaises n’est que le début de la fuite en masse des investisseurs étrangers. Ce mouvement peut rester sans effet sur la crise grecque elle-même. C’est plutôt le constat que personne ne veut ni ne peut plus la combattre, a déclaré le PDG du holding « ALOP » Sergueï Khestanov.

« Les banques européennes venaient en Grèce en prévision de son essor économique et en espérant tirer des bénéfices de l’activité de leurs succursales dans ce pays. Par conséquent, le fait qu’elles vendent actuellement leurs actifs en Grèce atteste qu’elles jugent négatives ses perspectives économiques ».

L’Allemagne était le dernier espoir de la Grèce mais elle a déjà déclaré qu’elle ne pouvait pas lui accorder une nouvelle tranche de crédits et n’allait pas le demander aux autres pays de la zone euro. Les législatives approchent, les électeurs allemands sont fort mécontents que les autorités dépensent des moyens énormes pour aider une économie étrangère et le parti au pouvoir se garde bien de les exaspérer. C’est pour cette raison précisément que les experts prédisent ouvertement que le mois d’octobre sera décisif pour la Grèce.


01/09/2012
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