La France est derrière l’escalade entre la FINUL et les Libanais du sud
05/07/2010
Les problèmes de sécurité qui ont éclaté entre les forces de la FINUL et les habitants du Liban-sud ne sont pas le jeu d’un hasard, mais plutôt le fruit d’une manipulation planifiée figurant dans un rapport de sécurité présenté au ministre français de la Défense au cours de sa récente visite au Liban, où il a rencontré les dirigeants du bataillon français opérant dans le sud et a visité leurs bases militaires.
C’est du moins ce que rapporte le site internet al-Khayma, précisant que « ledit rapport préparé par les unités de reconnaissance d'urgence françaises, note qu’en cas d’agression israélienne ou de guerre les soldats français de la FINUL seront pris pays en otage par le Hezbollah, et donc il est requis de la part de l'Etat français d'accorder une attention particulière à cette réalité et trouver des solutions efficaces pour changer cette équation, soit en empêchant toute guerre éventuelle, soit en renforçant le dispositif sécuritaire et militaires des bases des forces françaises de la FINUL ».
Toujours selon la même source, "le ministre français de la Défense a informé le contenu de ce rapport au président français Nicolas Sarkozy et aux milieux français qui ont qualifié le rapport de Top secret, et donc ce rapport a fait l’objet d'une discussion approfondie entre les décideurs de la sécurité au ministère de la Défense français".
En effet, sur le terrain, des observateurs ont noté que les forces de la FINUL avaient déjà commencé à renforcer leurs barrages militaires et leur bunkers, elles ont augmenté leurs patrouilles et leurs équipements, leur champ d’action et de surveillance dans les quartiers résidentiels, suite à la visite du ministre français de la Défense ce qui a retenu l'attention des habitants du Liban-sud !
En effet, ces derniers ont estimé que ce changement dans le comportement de la FINUL, en particuliers les forces françaises étaient une atteinte à leur vie privée allant même jusqu’à penser que quelque chose était en préparation.
Surtout que les forces de la FINUL sont effectivement au Liban-sud depuis quatre ans et, par conséquent, la logique militaire suppose que ces forces sont censées maintenir un certain rythme et non pas renforcer leurs positions et étendre leur contrôle en cas de menace de danger.
Par ailleurs, selon les observateurs, plusieurs point d'interrogation sur le timing entre l'annonce par le gouvernement d'Israël de son intention de se retirer de la partie libanaise du village de Ghajar, et les manœuvres militaires des forces de la FINUL qui déclenché la première étincelle de ressentiment de la population.
Dans ce contexte, des sources du sud bien informées lient le retrait israélien de Ghajar, avec la volonté de changer la situation de sécurité interne au Liban-sud de manière à obliger l'armée libanaise à fournir d’avantage un soutien militaire aux forces de la FINUL d'une part, et d’autre part de faire porter aux habitants du Liban-sud et ceux qui se tiennent derrière c’est-à-dire le Hezbollah la responsabilité de tout incident sécuritaire.
Le but étant de montrer que les forces de la FINUL sont une cible des civils d’où un changement dans le comportement de la FINUL est nécessaire et donc de nouvelles règles d'engagement seront établies avec la population du sud.
Règles que les Nations-Unies n’auront aucune peine à changer tant elle tient à la sécurité de ses troupes opérant au Liban-sud !
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