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WASHINGTON (Reuters) - La justice américaine s'est prononcée pour la remise en liberté de 17 Chinois de confession musulmane détenus à Guantanamo.

Rien n'indique que ces membres de l'ethnie ouïghoure détenus depuis près de sept ans sont des "combattants ennemis" ou qu'ils représentent un risque, a estimé le juge Ricardo Urbina, soulignant que la détention indéfinie sans motif est bannie par la Constitution.

Le magistrat qui se prononçait en appel, les a convoqués à une audience prévue vendredi. Tous réclament l'asile aux Etats-Unis.

Ce verdict sans précédent, ont souligné les avocats des plaignants, est un revers pour l'administration Bush, qui conteste à la justice fédérale le droit de statuer sur la remise en liberté de détenus de Guantanamo à l'intérieur des frontières américaines.

On ignore à quelle date leur libération pourra intervenir et si les éventuels recours du département de la Défense seront ou non suspensifs.