La mauvaise surprise des 30%
Vue du port d’Alger. En 2008, les importations algériennes ont atteint des niveaux record.
( Photo : Fayez Noureldine/AFP )
Pendant quelques mois, de nombreux opérateurs étrangers doutaient de la rétroactivité de cette mesure réglementaire. Ils doutaient d’autant plus que le gouvernement n’avait pas vraiment communiqué sur le sujet. Un membre du gouvernement avait même affirmé que cette obligation d’ouvrir à un partenaire algérien - à hauteur de 30% - le capital des sociétés étrangères d’importation ne s’appliquerait qu’aux nouvelles entreprises.
La presse locale a été accusée d’avoir mal interprété ces propos. Finalement, le ministre des Finances Karim Djoudi a mis fin à ce cafouillage en précisant, ce lundi, qu’elle serait rétroactive. La mesure s’appliquera à 1 600 entreprises commerciales étrangères, dont plusieurs dizaines de françaises. Elles devront se mettre en conformité avec cette nouvelle règle avant le 31 décembre 2009, sinon elles seront interdites d’activité.
Pour le gouvernement algérien, cette mesure entre dans le cadre d’une politique destinée à mieux réguler le commerce extérieur dans un contexte de crise mondiale. Elle intervient également après l’explosion des importations qui ont atteint, l’an dernier, près de 40 milliards de dollars.
A découvrir aussi
- La Chine accuse les USA de mener une guerre en ligne contre l'Iran
- Les rebelles libyens annoncent que leur chef militaire a été tué
- Le comédien cynique Néthanyaho a transféré "le mur des Lamentations" à l'ONU !
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 51 autres membres