LE DIABLE A LA MAISON OBAMA N A RIEN COMPRIS : Dick Cheney devrait devenir conseiller du Président Obama
Quelle meilleure façon d’afficher la détermination américaine face aux méchants de tous poils que d’offrir à Cheney un rôle de conseiller du président en matière de renseignement.
Ton commandant en chef a besoin de toi. Pour le bien du pays, pour la sécurité du peuple américain, et au nom du patriotisme qui est le tien, je te demande de rejoindre le President’s Intelligence Advisory Board.
- Le Président Barack Obama.
C’est la petite note que devrait faire passer Barack Obama à l’ex-vice président Dick Cheney. Du fait que nous menons deux guerres à l’extérieur et que nous sommes toujours vulnérables à des attentats sur notre sol, nous devons projeter une image de force et d’unité. Quelle meilleure façon d’afficher la détermination américaine face aux méchants de tous poils que d’offrir à Cheney un fauteuil au PIAB (anciennement PFIAB avant qu’on abandonne le F pour "Foreign", c’est-à-dire "étranger"), cet obscur mais historiquement important conseil de sages grisonnants dont le rôle est d’offrir au président des conseils sans détours en matière de renseignement. L’avantage que pourrait en tirer Obama est évident : il aurait à ses côtés son critique le plus féroce à droite. Mieux vaut un Cheney sous sa tente qui pisse dehors qu’un Cheney sur Fox News qui vous pisse dessus.
Comme nous l’a rappelé le sommet de jeudi sur la couverture santé, Obama n’est jamais aussi heureux qu’à la recherche d’un consensus réunissant deux camps opposés. En ajoutant Cheney au club des sages du PIAB, il déclencherait d’épiques batailles entre conseillers qui rappelleraient au président les jours heureux où il jouait les médiateurs entre gauchos et fachos à la Harvard Law Review.
Les raisons pour lesquelles Cheney pourrait répondre à l’appel
Mais, me direz-vous, pourquoi Cheney accepterait-il une telle offre ? Passer pour faire-valoir de la présidence Obama ne semble pas être son premier objectif. À moins que. Voici six raisons pour lesquelles ce vieux finaud de Cheney pourrait répondre à l’appel du président :
1. Tout véritable adepte de Machiavel se doit de suivre le précepte édicté par Michael Corleone (qu’on attribue souvent à tort à Sun Tzu) : gardez vos amis près de vous, et vos ennemis encore plus près.
2. Cheney, qui qualifia un jour le waterboarding "d’évidence" ne trouvera jamais de meilleur public pour ses discours au vitriol sur le thème "il faut des tripes pour entendre la vérité " que le conseil du PIAB où furent débattues les techniques d’interrogatoires améliorées.
3. Personne mieux que Cheney ne connaît les périls qu’il y a à manipuler l’information. Au PIAB, il pourrait jouer le rôle de rempart contre la présentation sélective des informations, la pensée de groupe, et autres comportements qui autrement seraient susceptibles de mener, par exemple, à l’invasion et à l’occupation d’un pays pour des raisons erronées.
4. Cheney serait contraint d’abandonner ses apparitions de rock star dans les pinces fesse conservateurs - telle cette visite, au bras de sa fille Liz, à l’édition 2010 de la convention CPAC. D’un autre côté, il bénéficierait au sein du gouvernement du rang le plus élevé en terme d’habilitation secret défense, et donc de l’accès à un flux illimité de renseignements confidentiels bruts, de quoi alimenter cet épouvantail d’une candidature présidentielle de Liz en 2012.
5. C’est certain, un retour dans l’ombre signifierait d’oublier les passages sur Fox News pour y prédire l’apocalypse et se moquer des chochottes de l’administration Obama. Mais au sein du PIAB, Cheney aurait toute latitude d’enquêter sur ces poules mouillées de la CIA.
6. Le PIAB et ses membres sont entourés d’une aura de secret. C’est justement comme ça que Cheney aime mener ses mandats publics. Le PIAB n’est pas soumis aux lois sur la liberté de l’information. Son caractère obscur permet de tenir à distance les journalistes trop curieux. Et Cheney serait libre de retourner travailler chez Halliburton, les membres du PIAB n’étant pas contraints de révéler leurs intérêts financiers.
Ton commandant en chef a besoin de toi. Pour le bien du pays, pour la sécurité du peuple américain, et au nom du patriotisme qui est le tien, je te demande de rejoindre le President’s Intelligence Advisory Board.
- Le Président Barack Obama.
C’est la petite note que devrait faire passer Barack Obama à l’ex-vice président Dick Cheney. Du fait que nous menons deux guerres à l’extérieur et que nous sommes toujours vulnérables à des attentats sur notre sol, nous devons projeter une image de force et d’unité. Quelle meilleure façon d’afficher la détermination américaine face aux méchants de tous poils que d’offrir à Cheney un fauteuil au PIAB (anciennement PFIAB avant qu’on abandonne le F pour "Foreign", c’est-à-dire "étranger"), cet obscur mais historiquement important conseil de sages grisonnants dont le rôle est d’offrir au président des conseils sans détours en matière de renseignement. L’avantage que pourrait en tirer Obama est évident : il aurait à ses côtés son critique le plus féroce à droite. Mieux vaut un Cheney sous sa tente qui pisse dehors qu’un Cheney sur Fox News qui vous pisse dessus.
Comme nous l’a rappelé le sommet de jeudi sur la couverture santé, Obama n’est jamais aussi heureux qu’à la recherche d’un consensus réunissant deux camps opposés. En ajoutant Cheney au club des sages du PIAB, il déclencherait d’épiques batailles entre conseillers qui rappelleraient au président les jours heureux où il jouait les médiateurs entre gauchos et fachos à la Harvard Law Review.
Les raisons pour lesquelles Cheney pourrait répondre à l’appel
Mais, me direz-vous, pourquoi Cheney accepterait-il une telle offre ? Passer pour faire-valoir de la présidence Obama ne semble pas être son premier objectif. À moins que. Voici six raisons pour lesquelles ce vieux finaud de Cheney pourrait répondre à l’appel du président :
1. Tout véritable adepte de Machiavel se doit de suivre le précepte édicté par Michael Corleone (qu’on attribue souvent à tort à Sun Tzu) : gardez vos amis près de vous, et vos ennemis encore plus près.
2. Cheney, qui qualifia un jour le waterboarding "d’évidence" ne trouvera jamais de meilleur public pour ses discours au vitriol sur le thème "il faut des tripes pour entendre la vérité " que le conseil du PIAB où furent débattues les techniques d’interrogatoires améliorées.
3. Personne mieux que Cheney ne connaît les périls qu’il y a à manipuler l’information. Au PIAB, il pourrait jouer le rôle de rempart contre la présentation sélective des informations, la pensée de groupe, et autres comportements qui autrement seraient susceptibles de mener, par exemple, à l’invasion et à l’occupation d’un pays pour des raisons erronées.
4. Cheney serait contraint d’abandonner ses apparitions de rock star dans les pinces fesse conservateurs - telle cette visite, au bras de sa fille Liz, à l’édition 2010 de la convention CPAC. D’un autre côté, il bénéficierait au sein du gouvernement du rang le plus élevé en terme d’habilitation secret défense, et donc de l’accès à un flux illimité de renseignements confidentiels bruts, de quoi alimenter cet épouvantail d’une candidature présidentielle de Liz en 2012.
5. C’est certain, un retour dans l’ombre signifierait d’oublier les passages sur Fox News pour y prédire l’apocalypse et se moquer des chochottes de l’administration Obama. Mais au sein du PIAB, Cheney aurait toute latitude d’enquêter sur ces poules mouillées de la CIA.
6. Le PIAB et ses membres sont entourés d’une aura de secret. C’est justement comme ça que Cheney aime mener ses mandats publics. Le PIAB n’est pas soumis aux lois sur la liberté de l’information. Son caractère obscur permet de tenir à distance les journalistes trop curieux. Et Cheney serait libre de retourner travailler chez Halliburton, les membres du PIAB n’étant pas contraints de révéler leurs intérêts financiers.
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