Libye: Chavez propose d'intégrer Carter à sa mission
Le leader vénézuélien Hugo Chavez propose d'inclure l'ancien président américain Jimmy Carter dans la mission internationale visant à régler la crise libyenne, ont rapporté vendredi les médias mexicains.
"M. Carter pourrait faire partie de la mission internationale visant à régler la situation en Libye. C'est un homme de bonne volonté, ce que Fidel Castro a plusieurs fois souligné", a déclaré vendredi M. Chavez.
Le plan du leader vénézuélien prévoit d'envoyer en Libye une mission de médiateurs de plusieurs pays d'Amérique latine, d'Europe et de Proche-Orient. Elle sera chargée de négocier une sortie de crise afin d'empêcher une intervention militaire étrangère. La France et les Etats-Unis se sont opposés aux propositions du président vénézuélien. Auparavant, ce dernier s'était lui-même déclaré contre toute participation américaine dans cette mission.
Depuis le 15 février, la Libye est le théâtre d'affrontements violents. D'après les organisations internationales de défense des droits de l'homme, les manifestations antigouvernementales sont sévèrement réprimées par les autorités, les accrochages entre l'armée et les opposants ayant déjà fait jusqu'à 6.000 morts. Les Etats étrangers ont commencé à rapatrier massivement leurs ressortissants du pays.
En 2002, Jimmy Carter, prix Nobel de la paix, est intervenu en tant que médiateur dans la crise politique au Venezuela et a favorisé son règlement pacifique.
"M. Carter pourrait faire partie de la mission internationale visant à régler la situation en Libye. C'est un homme de bonne volonté, ce que Fidel Castro a plusieurs fois souligné", a déclaré vendredi M. Chavez.
Le plan du leader vénézuélien prévoit d'envoyer en Libye une mission de médiateurs de plusieurs pays d'Amérique latine, d'Europe et de Proche-Orient. Elle sera chargée de négocier une sortie de crise afin d'empêcher une intervention militaire étrangère. La France et les Etats-Unis se sont opposés aux propositions du président vénézuélien. Auparavant, ce dernier s'était lui-même déclaré contre toute participation américaine dans cette mission.
Depuis le 15 février, la Libye est le théâtre d'affrontements violents. D'après les organisations internationales de défense des droits de l'homme, les manifestations antigouvernementales sont sévèrement réprimées par les autorités, les accrochages entre l'armée et les opposants ayant déjà fait jusqu'à 6.000 morts. Les Etats étrangers ont commencé à rapatrier massivement leurs ressortissants du pays.
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