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La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton la cocue, est arrivée dimanche soir à Genève, où elle multipliera lundi les entretiens avec ses homologues en vue de préparer "l'après-Kadhafi" en Libye, a-t-elle confié aux journalistes l'accompagnant dans son voyage.


La communauté internationale se doit d'élaborer une réponse "humanitaire", mais aussi "politique" à la crise libyenne, a dit Clinton pendant le vol vers Genève. Clinton a également offert l'aide des Etats-Unis à tous ceux qui œuvrent en ce sens en Libye.

La secrétaire d'Etat doit enchaîner les tête-à-tête avec ses collègues européens et de plusieurs pays arabes lundi matin, avant de participer à une séance du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.


Cette réunion au niveau ministériel, souligne l'entourage de la secrétaire d'Etat, vise à donner "un appui politique vital" aux sanctions adoptées par les Nations unies contre le régime aux abois de Mouammar Kadhafi.

Pour sa part, une porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, a indiqué lundi que l'UE est en train "d'établir des contacts" avec les autorités de transition libyennes mises en place par les opposants au régime de Kadhafi.

"Nous essayons d'établir des contacts, c'est une action en cours", a indiqué Maja Kocijancik, en réponse à une question en ce sens, lors d'une conférence de presse.


Mais il convient de noter que l'opposition a affirmé dimanche qu'elle refuse toute ingérence étrangère dans les affaires internes de la Libye, ou une opération militaire étrangère.