Le Mali ne reconnaît pas le CNT
Le président malien Amadou Toumani Touré a affirmé que son pays ne reconnaissait pas le Conseil national de transition (CNT) libyen, suivant en cela la position de l'Union africaine, au cours d'entretiens avec RFI et Afrique24. Le président Touré, membre du comité des médiateurs de l'Union africaine (UA) sur la crise libyenne, a fait ces déclarations dans des entretiens diffusés samedi par la radio française RFI et la télévision panafricaineAfrica24 à Paris, où il a pris part jeudi à une conférence sur la Libye.
A la question de RFI de savoir si sa participation à cette rencontre sur la Libye valait une reconnaissance du CNT, Amadou Toumani Touré a répondu: "Non", expliquant avoir répondu "par courtoisie" à l'invitation de son homologue français Nicolas Sarkozy. "En tant que membre d'un comité qui est chargé de médiation, vous imaginez, nous ne pouvons pas être juge et partie. Nous respectons une ligne qui a été dégagée par l'UA: accélérer la mise en place d'un gouvernement inclusif.
A partir de là, nous allons procéder à l'acceptation de ce gouvernement au sein de l'UA", a expliqué sur RFI le président Touré, qui s'exprimait publiquement pour la première fois sur la question depuis la chute de Mouammar Kadhafi, dont il était réputé proche. Sur Africa24, il a déploré le sort du guide déchu, un homme autrefois "tout-puissant qui est maintenant devenu un clandestin" dans son propre pays.
A la question de RFI de savoir si sa participation à cette rencontre sur la Libye valait une reconnaissance du CNT, Amadou Toumani Touré a répondu: "Non", expliquant avoir répondu "par courtoisie" à l'invitation de son homologue français Nicolas Sarkozy. "En tant que membre d'un comité qui est chargé de médiation, vous imaginez, nous ne pouvons pas être juge et partie. Nous respectons une ligne qui a été dégagée par l'UA: accélérer la mise en place d'un gouvernement inclusif.
A partir de là, nous allons procéder à l'acceptation de ce gouvernement au sein de l'UA", a expliqué sur RFI le président Touré, qui s'exprimait publiquement pour la première fois sur la question depuis la chute de Mouammar Kadhafi, dont il était réputé proche. Sur Africa24, il a déploré le sort du guide déchu, un homme autrefois "tout-puissant qui est maintenant devenu un clandestin" dans son propre pays.
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