LE NI MORT NI VIVANT PAIT SES CRIMES IMMONDES : Lorsque Sharon le sioniste tua deux enfants
C’était en 1982, à l’entrée du camp de Sabra et Chatila. Ariel Sharon qui était alors ministre de la guerre était venu sur place pour voir de ses propres yeux l’exécution de son plan : le massacre. Celui qui fut connu ultérieurement le massacre de Sabra et Chatila.
Il ne restait plus d’ailleurs que des femmes et des enfants, les hommes ayant été abattus quelques jours plus tôt par les alliés libanais d’Israël : les Forces libanaises.
Tout à coup, Sharon se détacha de ses hommes, se dirigea vers certains enfants âgés de deux et trois ans qui étaient entrain de jouer. De sang froid il tua le premier, puis le second.))
La scène vient d’être racontée par un coreligionnaire de Sharon, un juif hollandais, le réalisateur Georges Sluizer, dans un documentaire présenté au festival international des documentaires organisé à Amsterdam.
Il l’a vue de ses propres yeux alors qu’il était venu prendre l’autorisation d’entreprendre son travail journalistique.
« Sharon n’a exprimé aucune sentiment de bouleversement, il paraissait très calme, indifférent de notre présence, il ne semblait même pas craindre que cette scène puisse être transmise au monde entier », s’est rappelé le réalisateur, né d’un père hollandais et d’une mère juive norvégienne.
« C’était comme s’il avait tué un lapin, ou un animal insignifiant » précise-t-il.
Interrogé par la chaîne qatarie Al Jazzera sur les raisons pour lesquelles il a pris une trentaine d’années pour révéler au grand jour cet assassinat, Sluize a reconnu être resté longtemps indifférent, sachant qu’il avait été témoin de la mort de plus de 5000 personnes entre 1974 et 1984, de par son travail dans le monde.
« Oui s’est vrai, cette révélation intervient tard, mais pour deux raisons », explique-t-il.
« La première étant que je suis très en colère contre les exactions exercées par le régime israélien contre les palestiniens en poursuivant les colonies et en confisquant leurs terres et leurs maisons pour les donner aux juifs », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter : « il y a aussi que je suis tombé dans le coma, durant lequel j’ai arrêté de vivre durant huit heures, au bout desquelles lorsque je me suis réveillé, j’ai décidé de raconter ce que j’ai vu », assurant qu’il ne le fait pour se venger. Sachant que Sharon est dans le coma depuis plus de cinq années.
« Il n’y avait autour de nous ni homme ni femme, il n’y avait que des enfants de deux ou trois ans qui jouaient, tu as sorti ton pistolet et tu as tiré sur eux pour te faire plaisir. Je pense que le monde, les palestiniens et moi aussi peut-être avions alors espéré si tu sois mort dans le camp d’Auschwitz ».
C’est ainsi que ce réalisateur juif hollandais a décidé de finir son film intitulé « La patrie », dans lequel il raconte comment les palestiniens ont été arrachés de leurs maisons qui ont été offertes aux juifs et qui a connu un grand succès au festival.
Il ne restait plus d’ailleurs que des femmes et des enfants, les hommes ayant été abattus quelques jours plus tôt par les alliés libanais d’Israël : les Forces libanaises.
Tout à coup, Sharon se détacha de ses hommes, se dirigea vers certains enfants âgés de deux et trois ans qui étaient entrain de jouer. De sang froid il tua le premier, puis le second.))
La scène vient d’être racontée par un coreligionnaire de Sharon, un juif hollandais, le réalisateur Georges Sluizer, dans un documentaire présenté au festival international des documentaires organisé à Amsterdam.
Il l’a vue de ses propres yeux alors qu’il était venu prendre l’autorisation d’entreprendre son travail journalistique.
« Sharon n’a exprimé aucune sentiment de bouleversement, il paraissait très calme, indifférent de notre présence, il ne semblait même pas craindre que cette scène puisse être transmise au monde entier », s’est rappelé le réalisateur, né d’un père hollandais et d’une mère juive norvégienne.
« C’était comme s’il avait tué un lapin, ou un animal insignifiant » précise-t-il.
Interrogé par la chaîne qatarie Al Jazzera sur les raisons pour lesquelles il a pris une trentaine d’années pour révéler au grand jour cet assassinat, Sluize a reconnu être resté longtemps indifférent, sachant qu’il avait été témoin de la mort de plus de 5000 personnes entre 1974 et 1984, de par son travail dans le monde.
« Oui s’est vrai, cette révélation intervient tard, mais pour deux raisons », explique-t-il.
« La première étant que je suis très en colère contre les exactions exercées par le régime israélien contre les palestiniens en poursuivant les colonies et en confisquant leurs terres et leurs maisons pour les donner aux juifs », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter : « il y a aussi que je suis tombé dans le coma, durant lequel j’ai arrêté de vivre durant huit heures, au bout desquelles lorsque je me suis réveillé, j’ai décidé de raconter ce que j’ai vu », assurant qu’il ne le fait pour se venger. Sachant que Sharon est dans le coma depuis plus de cinq années.
« Il n’y avait autour de nous ni homme ni femme, il n’y avait que des enfants de deux ou trois ans qui jouaient, tu as sorti ton pistolet et tu as tiré sur eux pour te faire plaisir. Je pense que le monde, les palestiniens et moi aussi peut-être avions alors espéré si tu sois mort dans le camp d’Auschwitz ».
C’est ainsi que ce réalisateur juif hollandais a décidé de finir son film intitulé « La patrie », dans lequel il raconte comment les palestiniens ont été arrachés de leurs maisons qui ont été offertes aux juifs et qui a connu un grand succès au festival.
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