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Une proposition de loi a été soumise mercredi 03 juillet, à la Knesset, comportant un changement de la définition d’Israël, "d’un Etat juif démocratique", à un "Etat nationaliste pour le peuple juif." Cette proposition de loi prévoit également que le régime démocratique soit compatible avec la définition d’Israël, comme Etat nationaliste pour le peuple juif.

Cette proposition de loi, élaborée par trois députés de Kadima, du Likoud et d’Israël Beitenou, en collaboration avec l’Institut de la stratégie sioniste, est présentée comme une reformulation des principes fondamentaux du cachet d’Israël. Les nouvelles dispositions considèrent l’hébreu, comme unique langue officielle, au lieu des trois langues : hébreu, arabe et anglais, qualifiées jusque-là d'officielles. La qualification de la langue arabe a été modifiée "d’officielle", à "spéciale".

La proposition de loi considère la justice hébreu, comme une source pour le législateur et les tribunaux. L’Etat d’Israël cherche, en vertu de cette proposition de loi, "à rassembler la diaspora juive et les implantations juives et à allouer les fonds nécessaires à ces actions".

Le texte émet des réserves sur l’instauration d’agglomérations urbaines aux autres communautés, laissant cette décision entre les mains de l’Etat.

Cet amendement vise, selon un membre de la Knesset, à faciliter l’action des tribunaux, s’agissant de trancher les affaires où la nature juive de l’Etat s’oppose aux principes démocratiques. Les tribunaux se heurtent à des difficultés lors de l’examen de ces affaires, prétend-il, invoquant la loi sur le droit au retour.

S’agissant des répercussions de cette loi sur l’image d’Israël dans le monde, il laisse entendre que "si on parle d’un monde où les Nations-Unies mettent sur un pied d’égalité le sionisme et le racisme, peut-être qu’on aura un problème, mais le monde est aujourd’hui disposé à accepter cela".

Selon les estimations, cette proposition de loi qui sera soumise à l’examen de la Knesset pendant la session hivernale, fera l’objet de l’approbation de la majorité des députés.