Le renseignement américain est inefficace en Afghanistan
Selon un haut gradé américain, les services de renseignement américains présents en Afghanistan ignorent tout de la vie afghane et ne semblent pas s'y intéresser.
Dans un document accablant, le général Michael Flynn, chef du renseignement militaire en Afghanistan, demande une réforme de l'"appareil de renseignement toujours incapable de trouver des réponses à des questions fondamentales sur l'environnement dans lequel nous évoluons et sur les gens que nous essayons de protéger et de convaincre" de collaborer.
Michael Flynn note dans son rapport que les agents américains "ignorent tout de l'économie locale et des propriétaires fonciers". Ils n'auraient qu'une idée "vague de l'identité des vrais chefs et de la manière de les influencer" et "se tiennent éloignés des gens les mieux placés pour obtenir les réponses". "Le problème est que ces analystes, dont la plupart sont intelligents, enthousiastes et affamés de savoir, n'obtiennent pas du terrain les informations dont ils ont besoin pour se nourrir, continue-t-il. À tel point que plusieurs estiment que leur travail revient plus à dire la bonne aventure qu'à mener des enquêtes sérieuses".
On apprenait également que l'auteur de l'attentat qui a tué sept agents de la CIA en Afghanistan serait un agent-double du mouvement djihadiste qui a su gagner la confiance des services de renseignement américain.
Dans un document accablant, le général Michael Flynn, chef du renseignement militaire en Afghanistan, demande une réforme de l'"appareil de renseignement toujours incapable de trouver des réponses à des questions fondamentales sur l'environnement dans lequel nous évoluons et sur les gens que nous essayons de protéger et de convaincre" de collaborer.
Michael Flynn note dans son rapport que les agents américains "ignorent tout de l'économie locale et des propriétaires fonciers". Ils n'auraient qu'une idée "vague de l'identité des vrais chefs et de la manière de les influencer" et "se tiennent éloignés des gens les mieux placés pour obtenir les réponses". "Le problème est que ces analystes, dont la plupart sont intelligents, enthousiastes et affamés de savoir, n'obtiennent pas du terrain les informations dont ils ont besoin pour se nourrir, continue-t-il. À tel point que plusieurs estiment que leur travail revient plus à dire la bonne aventure qu'à mener des enquêtes sérieuses".
On apprenait également que l'auteur de l'attentat qui a tué sept agents de la CIA en Afghanistan serait un agent-double du mouvement djihadiste qui a su gagner la confiance des services de renseignement américain.
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