Les Palestiniens déterminés à exiger une résolution de l'ONU sur la colonisation
La direction palestinienne était déterminée samedi à obtenir une condamnation à l'ONU de la colonisation israélienne, malgré le veto américain au Conseil de sécurité la veille sur un projet de résolution arabe.
"Notre décision aujourd'hui est d'aller à l'Assemblée générale des Nations Unies pour qu'elle adopte une résolution condamnant la colonisation et affirmant son illégalité, avant de retourner au Conseil de sécurité pour présenter un projet de condamnation de la colonisation", a déclaré à l'AFP Yasser Abed Rabbo, secrétaire général du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
"Le veto américain ne nous empêchera pas de nous adresser aux institutions internationales et n'entamera pas notre volonté de liberté et d'indépendance", a ajouté M. Abed Rabbo, au lendemain du veto opposé par les Etats-Unis au Conseil de sécurité de l'ONU à un projet de résolution arabe condamnant la colonisation israélienne.
Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a pour sa part dénoncé "une décision arbitraire et scandaleuse contre le peuple palestinien".
Un porte-parole du Hamas à Gaza, Fawzi Barhoum, a accusé Washington de s'être montré une fois de plus "totalement partial envers l'occupant".
"Cela confirme l'échec de ceux qui ont parié sur un règlement de paix", a-t-il déclaré à l'AFP en référence à l'Autorité palestinienne, qu'il a appelée à "adopter une stratégie d'unité nationale et mettre fin à toute forme de négociation avec l'occupant".
Israël a en revanche exprimé sa reconnaissance au président américain Barack Obama, dans un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
"La décision prise aujourd'hui par les Etats-Unis prouve que le seul chemin vers la paix passe par des négociations directes et non pas par le biais de décisions d'organisations internationales", estime M. Netanyahu.
L'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU Susan Rice a affirmé que l'adoption de la résolution, votée par 14 des 15 membres du Conseil de sécurité, aurait pu "encourager les parties à demeurer en dehors des négociations", tout en reconnaissant que la colonisation israélienne détruisait "la confiance entre les parties" et menaçait "les perspectives de paix".
Le projet de résolution, parrainé par quelque 130 pays, réaffirmait que "les colonies israéliennes établies dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, y compris Jérusalem-Est, sont illégales et constituent un obstacle majeur à la réussite d'une paix juste, durable et globale".
Quelque 300.000 colons israéliens sont installés en Cisjordanie occupée et plus de 200.000 à Jérusalem-Est occupé et annexé.
L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a déploré l'ambivalence de la position américaine.
"Le président Obama veut dire au monde arabe dans ses discours qu'il s'oppose à la colonisation mais il refuse de laisser le Conseil de sécurité dire à Israël de façon contraignante de les arrêter", selon la directrice de HRW pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Sarah Leah Whitson, citée dans un communiqué.
"L'administration Obama doit avoir un message clair et cohérent disant que les colonies sur des territoires occupés sont illégales et doivent être démantelées", ajoute HRW, basé à New York, rappelant que les conventions de Genève interdisent à une puissance occupante d'installer sa population en territoire occupé.
Les pourparlers de paix israélo-palestiniens ont brièvement repris en septembre avant de s'interrompre à la suite de l'expiration d'un moratoire israélien sur la colonisation en Cisjordanie.
Les négociateurs palestiniens exigent pour les reprendre un nouveau moratoire, y compris à Jérusalem-Est, ce à quoi Israël s'est refusé malgré d'intenses pressions internationales.
"Notre décision aujourd'hui est d'aller à l'Assemblée générale des Nations Unies pour qu'elle adopte une résolution condamnant la colonisation et affirmant son illégalité, avant de retourner au Conseil de sécurité pour présenter un projet de condamnation de la colonisation", a déclaré à l'AFP Yasser Abed Rabbo, secrétaire général du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
"Le veto américain ne nous empêchera pas de nous adresser aux institutions internationales et n'entamera pas notre volonté de liberté et d'indépendance", a ajouté M. Abed Rabbo, au lendemain du veto opposé par les Etats-Unis au Conseil de sécurité de l'ONU à un projet de résolution arabe condamnant la colonisation israélienne.
Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a pour sa part dénoncé "une décision arbitraire et scandaleuse contre le peuple palestinien".
Un porte-parole du Hamas à Gaza, Fawzi Barhoum, a accusé Washington de s'être montré une fois de plus "totalement partial envers l'occupant".
"Cela confirme l'échec de ceux qui ont parié sur un règlement de paix", a-t-il déclaré à l'AFP en référence à l'Autorité palestinienne, qu'il a appelée à "adopter une stratégie d'unité nationale et mettre fin à toute forme de négociation avec l'occupant".
Israël a en revanche exprimé sa reconnaissance au président américain Barack Obama, dans un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
"La décision prise aujourd'hui par les Etats-Unis prouve que le seul chemin vers la paix passe par des négociations directes et non pas par le biais de décisions d'organisations internationales", estime M. Netanyahu.
L'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU Susan Rice a affirmé que l'adoption de la résolution, votée par 14 des 15 membres du Conseil de sécurité, aurait pu "encourager les parties à demeurer en dehors des négociations", tout en reconnaissant que la colonisation israélienne détruisait "la confiance entre les parties" et menaçait "les perspectives de paix".
Le projet de résolution, parrainé par quelque 130 pays, réaffirmait que "les colonies israéliennes établies dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, y compris Jérusalem-Est, sont illégales et constituent un obstacle majeur à la réussite d'une paix juste, durable et globale".
Quelque 300.000 colons israéliens sont installés en Cisjordanie occupée et plus de 200.000 à Jérusalem-Est occupé et annexé.
L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a déploré l'ambivalence de la position américaine.
"Le président Obama veut dire au monde arabe dans ses discours qu'il s'oppose à la colonisation mais il refuse de laisser le Conseil de sécurité dire à Israël de façon contraignante de les arrêter", selon la directrice de HRW pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Sarah Leah Whitson, citée dans un communiqué.
"L'administration Obama doit avoir un message clair et cohérent disant que les colonies sur des territoires occupés sont illégales et doivent être démantelées", ajoute HRW, basé à New York, rappelant que les conventions de Genève interdisent à une puissance occupante d'installer sa population en territoire occupé.
Les pourparlers de paix israélo-palestiniens ont brièvement repris en septembre avant de s'interrompre à la suite de l'expiration d'un moratoire israélien sur la colonisation en Cisjordanie.
Les négociateurs palestiniens exigent pour les reprendre un nouveau moratoire, y compris à Jérusalem-Est, ce à quoi Israël s'est refusé malgré d'intenses pressions internationales.
A découvrir aussi
- Le Caire : la police tire sur des manifestants devant l'ambassade d'Israël
- Il est temps que les USA change de régime politique"
- Egypte: Manifestation de colère devant l’ambassade israélienne
Retour aux articles de la catégorie ET DANS LE MONDE QUE CE PASSE-T-IL -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 51 autres membres