LIBERTé EGALITé FRATERNITé : Pour le provoquer, le policier jette le Coran par terre…
Samedi 18 septembre sur la route nationale 7 à Viry-châtillon dans l’Essonne (91), Anis Feninekh, 28 ans, croise le chemin d’un patrouille de police du commissariat de Juvisy/orge.
« Quand la voiture de police s’est approchée, je l’ai reconnu et j’ai compris ce qui allait se passer » indique le jeune homme interviewé par Le Parisien. Celui qu’il a reconnu, c’est un brigadier du commissariat de Juvisy, avec qui Anis a des relations tendues depuis 2006… cette année-là, Anis avait été l’objet selon lui d’un contrôle qui s’était mal passé, mais pour lequel il n’avait pas porté plainte. Depuis, le policier zélé n’aurait cessé de le contrôler.
Après avoir fait sortir Anis du véhicule et avoir contrôlé ses papiers (en règle), l’agent de police procède à une palpation. « Avec un sourire, il m’a dit : « Tu kiffes ça, en plus » (on peut noter ici l’habitude qu’on pris certains agents de parler comme les jeunes qu’ils contrôlent…), mais je n’ai pas cédé à la provocation », explique encore Anis Feninekh au Parisien. Le policier procède alors à une fouille du véhicule. Comme quoi, le fait de ne pas commettre d’infraction, d’avoir des papiers en règle, et de ne rien avoir d’illégal sur soi, parfois ne suffit pas à calmer les ardeurs de ces fins limiers.
Le brigadier soupçonneux (de quoi ? on se le demande…) trouve d’abord une invitation de mariage dans la voiture, qu’il laisse tomber négligemment. Anis la ramasse sans broncher. Mécontent de n’avoir pas trouvé ce qu’il cherchait (mais il cherchait quoi au fait ?…) le policier poursuit sa fouille méthodique du véhicule, et y trouve un petit recueil de versets coraniques, qu’il jette également par terre. « Là, je lui ai dit qu’il allait trop loin, et je suis allé ramasser mon Coran. C’est à ce moment-là qu’il m’est tombé dessus. »
Le policier assène alors un violent coup de poing à Anis, qui tombe, puis l’immobilise en se mettant sur lui et continue à le frapper au visage tandis qu’un collègue commence à le menotter. « Il y a juste une policière qui lui criait d’arrêter. » Anis est emmené en garde à vue pour outrage et rébellion, sa veste déchirée et maculée de sang. Sur place, les policiers estiment alors qu’il est nécessaire de lui infliger également une amende pour tapage. Relâché le dimanche soir, le jeune homme se rend chez un médecin le lendemain, qui diagnostique une micro-fracture au nez, des dommages aux cervicales et une contusion au poignet droit et lui prescrit huit jours d’incapacité temporaire totale.
Après une enquête rapide, le policier du commissariat de Juvisy sur Orge a été suspendu de ses fonctions. Entendu en garde à vue mercredi dernier, le brigadier a reconnu avoir passé à tabac le jeune homme, qui a porté plainte. La police souligne que « l’enquête est allée très vite » et que « même si monsieur Feninekh est défavorablement connu de nos services, il a eu la même attention qu’un autre dans cette histoire ». Le jeune homme est en effet sous contrôle judiciaire pour une affaire de vol (Ah ok… le policier cherchait surement des objets volés en fait !). « J’ai fait des bêtises, j’ai payé ma dette, souffle-t-il. Ça ne donne le droit à personne de me harceler et de me frapper. » (source : Le Parisien)
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