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Le ministre iranien du Pétrole Rostam Qasemi a annoncé mardi que son pays avait arrêté toutes ses exportations pétrolières vers la Grèce, a rapporté l'agence de presse semi-officielle Fars.

Le ministre a déclaré que l'Iran ne vendait plus de pétrole à certains pays européens, et que "le pétrole iranien n'était actuellement plus exporté vers la Grèce", selon l'agence Fars.

Le ministre a tenu ces propos lors de la cérémonie d'inauguration de plusieurs installations pétrochimique dans la région d'Assaluyeh, une zone riche en pétrole située dans le sud de l'Iran.

La semaine dernière, la télévision d'Etat iranienne avait rapporté que la république islamique avait interrompu ses ventes de pétrole à deux grandes entreprises grecques, Hellenic Petroleum et Motor Oil Hellas, après l'échec de ces entreprises à honorer leurs engagements sur l'achat du brut iranien.

En février, l'Iran avait annoncé qu'il avait cessé de vendre du pétrole aux entreprises britanniques et françaises, et avait menacé de couper ses exportations vers six autres pays de l'Union européenne (UE), dont le Portugal, l'Espagne, la Grèce, l'Italie, l'Allemagne et les Pays-Bas.

"De toute évidence, si les mesures hostiles à l'Iran prises par certains pays européens devaient se prolonger, les exportations pétrolières vers ces pays seraient arrêtées", avait indiqué le vice-ministre iranien du Pétrole Ahmad Qalebani, cité par l'agence de presse semi-officielle Mehr.

Si les pays de l'UE mettent fin à ces "mesures hostiles", l'Iran est cependant disposé à renouveler ses contrats pétroliers avec eux, a déclaré M. Qalebani, qui est également directeur général de la Compagnie pétrolière nationale d'Iran.