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Abordant la question du dialogue national et des discussions autour de la stratégie de défense nationale, Hassan Nasrallah a déclaré, lors de son discours donné à l'occasion de la Journée des martyrs : "A ceux qui posent des conditions pour participer au dialogue ou le boycottent, je dis : Si vous voulez revenir vous êtes les bienvenus, sinon nous n’avons aucun problème. Votre absence ne met pas la pression sur nous, vous vous mettez la pression sur vous-mêmes".

En ce qui concerne la situation sécuritaire du Liban, Hassan Nasrallah a estimé que "l’assassinat du chef des renseignements des FSI, Wissam el-Hassan, marque l’avènement d’un nouveau paysage politico-sécuritaire".

"Quel est l’objectif de celui qui accuse le Hezbollah chiite d’avoir tué un responsable sunnite ? Pourquoi ne pas accuser les Israéliens ?", s’est interrogé Hassan Nasrallah. Et d’ajouter : "Ils ont accusé le Hezbollah dès la première heure sans hésiter". "Pourquoi ne basent-ils pas leurs accusations sur des preuves concrètes et pourquoi ne présentent-ils pas ces preuves aux autorités compétentes ?", a-t-il poursuivi.

Selon lui, "ce qui est extrêmement dangereux est le fait qu’ils ont eu recours aux violences dans la rue. Ils veulent faire exploser le pays, mais pour quelle raison ?", a-t-il affirmé tout en accusant certains dirigeants chrétiens du 14 Mars de miser sur un conflit interconfessionnel entre les chiites et les sunnites.


Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a ajouté que le parti "poursuivra la Résistance et continuera à développer ses moyens de lutte contre l’ennemi".

"Rien ne pourra nous arrêter car notre objectif est de protéger le Liban, de protéger le peuple libanais, c’est notre devoir", a-t-il lancé lors de la cérémonie qui s’est tenue dans la banlieue-sud de Beyrouth.

Hassan Nasrallah a, par ailleurs, félicité les forces du 8 Mars et le peuple Libanais pour la retenue exercée lors de ces incidents sécuritaires.

Incidents à Saïda

Revenant sur les affrontements meurtriers qui ont eu lieu dimanche à Saïda, entre les partisans du cheikh salafiste Ahamd el-Assir et des membres du Hezbollah, Hassan Nasrallah a mis en garde contre les "incitations à la haine interconfessionnelle, car elles risquent de détruire le pays".