Netanyahu à Londres sans son attaché militaire, qui craignait d’être arrêté
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est rendu en visite officielle au Royaume-Uni sans son attaché militaire car ce dernier craignait d'être arrêté et poursuivi pour crimes de
guerre, a annoncé mercredi soir la télévision publique israélienne.
Selon la télévision, le général Yohanan Locker a préféré rester en "Israël" et ne pas s'exposer à d'éventuelles poursuites en Grande Bretagne en raison de
son rôle durant la guerre israélienne "Plomb durci" contre la bande de Gaza à l'hiver 2008/09.
La législation britannique permet à un juge, saisi par un plaignant, d'émettre un mandat d'arrêt contre une personnalité étrangère en visite au Royaume-Uni s'il estime que cette personne a pu participer à des crimes de guerre ou contre l'humanité, même si ces crimes n'ont pas été commis sur le territoire britannique.
Le juge n'est pas tenu de soumettre sa décision à l'approbation du parquet.
Dans le passé, des associations palestiniennes ont utilisé cette législation pour saisir les tribunaux britanniques en accusant des dirigeants politiques ou militaires israéliens de crimes de guerre.
Ces dernières années, cette menace a conduit diverses personnalités israéliennes à annuler leurs déplacements à Londres, en particulier le vice-Premier ministre israélien Moshé Yaalon en 2009.
Le gouvernement britannique a présenté au Parlement un amendement à cette loi disposant que la délivrance d'un mandat d'arrêt dans ce type de procédures devra désormais recevoir l'aval du procureur général.
guerre, a annoncé mercredi soir la télévision publique israélienne.
Selon la télévision, le général Yohanan Locker a préféré rester en "Israël" et ne pas s'exposer à d'éventuelles poursuites en Grande Bretagne en raison de
son rôle durant la guerre israélienne "Plomb durci" contre la bande de Gaza à l'hiver 2008/09.
La législation britannique permet à un juge, saisi par un plaignant, d'émettre un mandat d'arrêt contre une personnalité étrangère en visite au Royaume-Uni s'il estime que cette personne a pu participer à des crimes de guerre ou contre l'humanité, même si ces crimes n'ont pas été commis sur le territoire britannique.
Le juge n'est pas tenu de soumettre sa décision à l'approbation du parquet.
Dans le passé, des associations palestiniennes ont utilisé cette législation pour saisir les tribunaux britanniques en accusant des dirigeants politiques ou militaires israéliens de crimes de guerre.
Ces dernières années, cette menace a conduit diverses personnalités israéliennes à annuler leurs déplacements à Londres, en particulier le vice-Premier ministre israélien Moshé Yaalon en 2009.
Le gouvernement britannique a présenté au Parlement un amendement à cette loi disposant que la délivrance d'un mandat d'arrêt dans ce type de procédures devra désormais recevoir l'aval du procureur général.
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