Obama veut une «stratégie de sortie» en Afghanistan
Dans un entretien à la chaîne de télévision CBS diffusé dimanche soir, le président américain a affirmé que Washington devait avoir une « stratégie de sortie » en Afghanistan. Barack Obama a par ailleurs renouvelé sa confiance au secrétaire au Trésor Timothy Geithner, qui a annoncé un programme de 500 milliards de dollars pour libérer les banques de leurs actifs douteux.
Entretien à la Maison Blanche entre Barack Obama et le correspondant de la CBS Steve Kroft pour l'émission « 60 minutes », diffusée le 22 mars 2009.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Barack Obama conserve toute sa confiance à Timothy Geithner, son secrétaire au Trésor, très critiqué pour son sauvetage des banques. S’il lui offre sa démission, il la rejettera.
Dans l’interview, il a beaucoup été question de la crise économique et de la colère déclenchée par les bonus. Barack Obama a reconnu avoir besoin de Wall Street. Mais aux financiers, il leur recommande d’avoir un appétit moins grand.
La décision la plus difficile qu’il a eu à prendre, jusqu'à présent, a été d’approuver l’envoi de 17 000 soldats supplémentaires en Afghanistan, car il signe de sa main les lettres de condoléances qu’il envoie aux familles des militaires tués. « C’était plus facile en Irak », dit-il. Mais « laisser al-Qaïda menacer les Etats-Unis et leurs alliés n’était pas possible ».
La solution n’étant pas militaire, il faut prévoir « une aide économique renforcée et une stratégie de sortie », a-t-il précisé. Il a rejeté la critique de Dick Cheney à propos de la fermeture de Guantanamo qui, selon l’ancien vice-président, met en danger la sécurité nationale. « Tout ce que Guantanamo a fait, c’est de nous rendre impopulaire, et d’augmenter les risques d’attaques terroristes », lui répond le président.
Deux mois après sa prestation de serment, Barack Obama trouve la présidence exaltante et stimulante. Ce qu’il n’aime pas : être enfermé dans une « bulle ». Pour garder les pieds sur terre, il lit chaque jour plusieurs des lettres que lui envoient des milliers d’Américains anonymes, qui n’auront jamais accès à la Maison Blanche.
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