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Gilles Jacquier, le journaliste français tué à Homs, en Syrie, le 11 janvier, aurait été victime d'une bavure de l'Armée syrienne libre (ASL), selon Le Figaro, citant une source proche de l’enquête au ministère français de la Défense.

"Les analyses balistiques et les renseignements recueillis sur place par nos sources juste après le drame indiquent que Jacquier a été tué d'un tir d'obus de mortier de 81 mm venu d'un quartier sunnite rebelle, déclare au quotidien français cette source sous couvert d’anonymat. Des analyses montrent assez précisément la source du tir." "Tous les services spécialisés (DCRI et DGSE notamment, NDLR) ainsi que les diplomates de l'ambassade de France à Damas sont d'accord sur cette conclusion", précise encore cette source.

Ces conclusions confirment l'information publiée par Le Figaro une semaine après l'accident. Un dirigeant d'une organisation des droits de l'homme de Homs avait confié à un responsable de l'opposition syrienne en France - tous deux souhaitant garder l'anonymat pour des raisons de sécurité - qu'il s'agissait d'"une grosse ânerie" commise par les adversaires de Bachar el-Assad, écrivait Georges Malbrunot sur le site Internet du quotidien français.