OU EST L ONU ? : Bahreïn: le Koweït envoie une force navale, en soutien au régime
Une force maritime koweïtienne est arrivée lundi au Bahreïn pour se joindre aux forces du Golfe persique qui se sont déployées dans ce pays, confronté à des manifestations appelant à une réforme politique.
La semaine passée, les forces de l'organe militaire du Conseil de Coopération du Golfe persique sont intervenues au Bahreïn. 1000 soldats Saoudiens de cette force ont été déployés pour épauler le régime dictatorial de Bahreïn confronté aux manifestants pacifiques qui occupent le centre de Manama depuis un mois.
Même si l’ambassadeur du Koweït, à Manama, a annoncé que son pays a l’intention d’aider la dictature monarchique à rétablir l’ordre et le calme, l’opposition bahreïnie a, cependant, qualifié cette décision d’occupation militaire du pays, par des troupes étrangères.
L'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis ont envahi la semaine dernière Bahreïn dans l'indifférence quasi générale.
Pourtant l'évolution de la situation et les conséquences qui peuvent en découler sont d'une importance capitale non seulement pour la région, mais aussi pour le monde entier.
La révolte des peuples de la région qui veulent se débarrasser des tyrans d'un autre âge peut constituer cette étincelle. A Bahreïn par exemple, la population mène depuis plus d'un mois, un magnifique combat pacifique contre le despotisme de la dynastie des Al-Khalifa au pouvoir depuis trois siècles.
Au Yémen « le peuple veut renverser le régime », c'est ce que réclament les manifestants depuis plusieurs semaines. Ali Abdallah Saleh, surnommé par son propre peuple le « boucher », est au pouvoir depuis 1978 (1978/1990 président du Yémen du Nord et depuis 1990 du Yémen réunifié).
Cette aspiration profonde au changement inquiète évidemment les pouvoirs autoritaires en place, mais surtout l'impérialisme américain et européen, des régimes démocratiques, au Yémen, à Bahreïn et à Oman peuvent donner des idées et servir d'exemple aux autres peuples de la région qui subissent la même oppression, les mêmes injustices et les mêmes régimes tyranniques.
C'est dans ce cadre général qu'il faut situer l'intervention saoudienne et émiratie à Bahreïn le 14 mars 2011, sous l’égide du Conseil de coopération du Golfe persique et le silence complice de Washington et de Bruxelles.
Les américains comme les européens qui demandent le départ de Kadhafi et interviennent militairement en Libye, se taisent lamentablement sur cette intervention militaire saoudienne et ne formulent pas les mêmes exigences à l'égard du régime du Bahreïn.
La place de la Perle, au cœur de Manama la capitale de Bahreïn et haut lieu de la révolte populaire, a été évacuée dans le sang le 16 mars 2011. Une répression sauvage s'est abattue sur des hommes et des femmes qui manifestaient pacifiquement contre une dictature. Et la répression se poursuit toujours.
Alors que l'impérialisme américain et européen interviennent militairement en Libye « pour assurer la protection des civils », la population de Bahreïn, elle, non seulement n'a pas le droit à cette protection, mais on la réprime violemment avec l'aide des armées étrangères sous l'œil bienveillant des États-Unis. Il faut préciser que c'est à Bahreïn que se trouvent le quartier général de la Ve flotte et le port d'attache des bâtiments de guerre américains.
Bahreïn occupe également une position stratégique entre l'Arabie Saoudite, l'Irak, le Koweït et l'Iran.
Une fois encore, on n’hésite pas à invoque l'humanitaire pour intervenir en Libye riche en pétrole, et à soutenir des dictatures en Arabie Saoudite, à Bahreïn, à Oman et au Yémen, des régimes qui massacrent leur population.
Les peuples de Bahreïn, du Yémen, de l'Arabie Saoudite et tous les peuples arabes aspirent profondément à se débarrasser des tyrans d'un autre âge soutenus par les impérialismes américain et européen.
La semaine passée, les forces de l'organe militaire du Conseil de Coopération du Golfe persique sont intervenues au Bahreïn. 1000 soldats Saoudiens de cette force ont été déployés pour épauler le régime dictatorial de Bahreïn confronté aux manifestants pacifiques qui occupent le centre de Manama depuis un mois.
Même si l’ambassadeur du Koweït, à Manama, a annoncé que son pays a l’intention d’aider la dictature monarchique à rétablir l’ordre et le calme, l’opposition bahreïnie a, cependant, qualifié cette décision d’occupation militaire du pays, par des troupes étrangères.
L'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis ont envahi la semaine dernière Bahreïn dans l'indifférence quasi générale.
Pourtant l'évolution de la situation et les conséquences qui peuvent en découler sont d'une importance capitale non seulement pour la région, mais aussi pour le monde entier.
La révolte des peuples de la région qui veulent se débarrasser des tyrans d'un autre âge peut constituer cette étincelle. A Bahreïn par exemple, la population mène depuis plus d'un mois, un magnifique combat pacifique contre le despotisme de la dynastie des Al-Khalifa au pouvoir depuis trois siècles.
Au Yémen « le peuple veut renverser le régime », c'est ce que réclament les manifestants depuis plusieurs semaines. Ali Abdallah Saleh, surnommé par son propre peuple le « boucher », est au pouvoir depuis 1978 (1978/1990 président du Yémen du Nord et depuis 1990 du Yémen réunifié).
Cette aspiration profonde au changement inquiète évidemment les pouvoirs autoritaires en place, mais surtout l'impérialisme américain et européen, des régimes démocratiques, au Yémen, à Bahreïn et à Oman peuvent donner des idées et servir d'exemple aux autres peuples de la région qui subissent la même oppression, les mêmes injustices et les mêmes régimes tyranniques.
C'est dans ce cadre général qu'il faut situer l'intervention saoudienne et émiratie à Bahreïn le 14 mars 2011, sous l’égide du Conseil de coopération du Golfe persique et le silence complice de Washington et de Bruxelles.
Les américains comme les européens qui demandent le départ de Kadhafi et interviennent militairement en Libye, se taisent lamentablement sur cette intervention militaire saoudienne et ne formulent pas les mêmes exigences à l'égard du régime du Bahreïn.
La place de la Perle, au cœur de Manama la capitale de Bahreïn et haut lieu de la révolte populaire, a été évacuée dans le sang le 16 mars 2011. Une répression sauvage s'est abattue sur des hommes et des femmes qui manifestaient pacifiquement contre une dictature. Et la répression se poursuit toujours.
Alors que l'impérialisme américain et européen interviennent militairement en Libye « pour assurer la protection des civils », la population de Bahreïn, elle, non seulement n'a pas le droit à cette protection, mais on la réprime violemment avec l'aide des armées étrangères sous l'œil bienveillant des États-Unis. Il faut préciser que c'est à Bahreïn que se trouvent le quartier général de la Ve flotte et le port d'attache des bâtiments de guerre américains.
Bahreïn occupe également une position stratégique entre l'Arabie Saoudite, l'Irak, le Koweït et l'Iran.
Une fois encore, on n’hésite pas à invoque l'humanitaire pour intervenir en Libye riche en pétrole, et à soutenir des dictatures en Arabie Saoudite, à Bahreïn, à Oman et au Yémen, des régimes qui massacrent leur population.
Les peuples de Bahreïn, du Yémen, de l'Arabie Saoudite et tous les peuples arabes aspirent profondément à se débarrasser des tyrans d'un autre âge soutenus par les impérialismes américain et européen.
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