Après des centaines et des milliers et des tonnes d’article annonçant le retour en pleine forme de
Patrick Swayze et son combat gagné contre le cancer, tout le monde nous annonce aujourd’hui sa future mort. Comme quoi, mieux vaut tourner sept fois sa langue dans la bouche avant de parler. Ca fait peut-être mal, mais au moins ça permet de ne pas porter le mauvais œil sur la personne concernée.
Patrick Swayze va bientôt mourir, dans les jours à venir, c’est officiel et confirmé par l’acteur depuis son lit de mort. La date de l’enterrement (ou de l’incinération, ce n’est pas encore précisé) n’a malheureusement pas encore été dévoilée.
Je sais, c’est horrible de dire ça, mais que voulez-vous, il est difficile de faire la rubrique nécrologique de quelqu’un qui n’est pas encore mort. Peut-être que Dieu, puisque c’est Thanks Giving, va se montrer de bonne humeur et accorder un miracle que l’on célèbrera pendant les années à venir.
Patrick Swayze, c’est quand même le dieu de la danse qui lance le mythique «
On ne laisse pas Bébé dans un coin », énoncé de cette voix virile sortant de ce corps (à l’époque) viril, et c’est aussi le dieu du surf et de
Brice De Nice. On ne parle pas de n’importe qui !
En même temps, les médias sont quand même sacrément forts : aujourd’hui, c’est ringard d’être le premier à annoncer la mort d’une célébrité. Il faut maintenant être le premier à annoncer qui va mourir et, si possible, quand le décès arrivera. Même
Les Experts ne savent pas le faire. Les journalistes avaient annoncé la mort de Pascal Sevran un petit peu en avance. Mais tout le monde avait été outré : Pascal Sevran était en pleine forme, et c’est même pour ça qu’il est mort juste quelques semaines plus tard. Pour
Isabelle Adjani, ça avait foiré : cette technique journalistique était encore en développement dans les années 80. C’est maintenant bien au point.
Tout ça pour dire que le cancer de
Patrick Swayze s’est généralisé, qu’il souffre atrocement et qu’il veut préparer sa famille et ses proches à sa mort prochaine. C’est du pur humanisme. Macabre, glauque, mais humaniste. C’est aussi carrément révoltant.
