Pétrole : Obama accuse les spéculateurs, l’Iran pessimiste
Le président des Etats-Unis Barack Obama a mis en cause le rôle des "spéculateurs" dans le prix élevé du pétrole sur les marchés. L’Iran qui préside l’OPEP a estimé par la voix de son représentant au sein du cartel que les prix du pétrole se poursuivront à la hausse en 2011 !
"Ce qui est vrai, c'est que ce qui tire les prix du pétrole à la hausse à l'heure actuelle n'est pas une offre trop faible. L'offre est suffisante", a affirmé Barack Obama lors d'une réunion publique sur le campus de l'université de Virginie du Nord à Annandale, dans la banlieue sud de Washington. "Il y a assez de pétrole pour répondre à la demande mondiale", a insisté le président Obama, au moment où le baril de brut s'échange à près de 110 dollars sur les marchés, au plus haut depuis 2008, et que le gallon (3,78 litres) d'essence à la pompe a dépassé la barre symbolique des 4 dollars dans plusieurs Etats américains.
Pour sa part, l'Iran n’a pas exclu la poursuite de l'augmentation du prix du pétrole en 2011, comme l’a déclaré son représentant au sein du cartel, Mohammad Ali Khatibi.
"En 2011, nous aurons une hausse de la demande, certains l'évalue à 1,3 million de barils par jour (mbj) et d'autres à 1,6 mbj, mais ce qui est certain c'est qu'on aura une hausse de la demande", a dit M. Khatibi aux journalistes en marge d'une foire internationale sur le pétrole et le gaz à Téhéran.
"Le prix du pétrole dépend de deux choses. Tout d'abord, les fondamentaux, notamment l'offre et la demande, et ensuite les facteurs politiques, psychologiques et les éléments imprévisibles. Sur la base de ces éléments, le prix du pétrole doit augmenter encore d'ici à la fin de l'année", selon lui.
Le secrétaire général de l'Opep, Abdallah El Badri, s'était inquiété lundi du niveau élevé des cours, ajoutant que les marchés étaient suffisamment approvisionnés.
"Les prix (élevés) du pétrole inquiètent. Il y a une prime de risque de 15 à 20 dollars", a-t-il dit.
Les cours du pétrole étaient orientés à la baisse mardi dans les échanges électroniques en Asie, après l'avertissement sur la dette américaine de l'agence Standard and Poor's, mais la situation dans le monde arabe continuera à tirer les prix à la hausse, selon des courtiers.
Dans les échanges matinaux, le baril de "light sweet crude" pour livraison en mai, cédait 17 cents à 106,95 USD.
Celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en juin reculait de 1 cent à 121,60 USD.
"Ce qui est vrai, c'est que ce qui tire les prix du pétrole à la hausse à l'heure actuelle n'est pas une offre trop faible. L'offre est suffisante", a affirmé Barack Obama lors d'une réunion publique sur le campus de l'université de Virginie du Nord à Annandale, dans la banlieue sud de Washington. "Il y a assez de pétrole pour répondre à la demande mondiale", a insisté le président Obama, au moment où le baril de brut s'échange à près de 110 dollars sur les marchés, au plus haut depuis 2008, et que le gallon (3,78 litres) d'essence à la pompe a dépassé la barre symbolique des 4 dollars dans plusieurs Etats américains.
Pour sa part, l'Iran n’a pas exclu la poursuite de l'augmentation du prix du pétrole en 2011, comme l’a déclaré son représentant au sein du cartel, Mohammad Ali Khatibi.
"En 2011, nous aurons une hausse de la demande, certains l'évalue à 1,3 million de barils par jour (mbj) et d'autres à 1,6 mbj, mais ce qui est certain c'est qu'on aura une hausse de la demande", a dit M. Khatibi aux journalistes en marge d'une foire internationale sur le pétrole et le gaz à Téhéran.
"Le prix du pétrole dépend de deux choses. Tout d'abord, les fondamentaux, notamment l'offre et la demande, et ensuite les facteurs politiques, psychologiques et les éléments imprévisibles. Sur la base de ces éléments, le prix du pétrole doit augmenter encore d'ici à la fin de l'année", selon lui.
Le secrétaire général de l'Opep, Abdallah El Badri, s'était inquiété lundi du niveau élevé des cours, ajoutant que les marchés étaient suffisamment approvisionnés.
"Les prix (élevés) du pétrole inquiètent. Il y a une prime de risque de 15 à 20 dollars", a-t-il dit.
Les cours du pétrole étaient orientés à la baisse mardi dans les échanges électroniques en Asie, après l'avertissement sur la dette américaine de l'agence Standard and Poor's, mais la situation dans le monde arabe continuera à tirer les prix à la hausse, selon des courtiers.
Dans les échanges matinaux, le baril de "light sweet crude" pour livraison en mai, cédait 17 cents à 106,95 USD.
Celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en juin reculait de 1 cent à 121,60 USD.
Record historique pour l’or, l’argent à un plus haut de 31ans
Le prix spot de l'once d'or a franchi mercredi pour la première fois la barre des 1.500 dollars et l'argent a atteint un plus haut de 31 ans, sous le double effet de la baisse du dollar et des inquiétudes pesant sur la zone euro.
Les cours élevés du pétrole, la crainte de l'inflation et les tensions politiques au Moyen-Orient devraient maintenir le prix de l'or à un haut niveau de façon durable, ont estimé des analystes.
Certains tablent toutefois sur une consolidation des prix à leur niveau actuel en attendant une nouvelle raison de poursuivre la hausse.
"Je ne vois pas les prix continuer franchement au-delà dans les prochains jours, à moins d'un nouveau facteur très négatif, qui serait probablement lié à la crise de la dette souveraine dans la zone euro. Mais nous pensons que l'or sera largement soutenu au-dessus de 1.490 dollars", a commenté Natalie Robertson, analyste matières premières chez ANZ.
L'argent bénéficie des mêmes tendances que l'or. Le prix spot a atteint mercredi 44,34 dollars l'once.
"L'argent suit toujours une tendance haussière, qui pourrait l'emmener jusqu'à 50 dollars", prévoit ainsi Taso Anastasiou, analyste chez UBS.
Ce dernier a toutefois mis en garde contre une possible correction à court terme en raison d'un grand nombre d'achats.
Les cours élevés du pétrole, la crainte de l'inflation et les tensions politiques au Moyen-Orient devraient maintenir le prix de l'or à un haut niveau de façon durable, ont estimé des analystes.
Certains tablent toutefois sur une consolidation des prix à leur niveau actuel en attendant une nouvelle raison de poursuivre la hausse.
"Je ne vois pas les prix continuer franchement au-delà dans les prochains jours, à moins d'un nouveau facteur très négatif, qui serait probablement lié à la crise de la dette souveraine dans la zone euro. Mais nous pensons que l'or sera largement soutenu au-dessus de 1.490 dollars", a commenté Natalie Robertson, analyste matières premières chez ANZ.
L'argent bénéficie des mêmes tendances que l'or. Le prix spot a atteint mercredi 44,34 dollars l'once.
"L'argent suit toujours une tendance haussière, qui pourrait l'emmener jusqu'à 50 dollars", prévoit ainsi Taso Anastasiou, analyste chez UBS.
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