Printemps arabe: Moscou met en garde contre le détournement des résolutions de l'Onu
Dans le contexte du printemps arabe, toute tentative d'outrepasser les résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu est inacceptable, a déclaré lundi à New York le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"Nous nous intéressons aujourd'hui (…) à l'aspect international du printemps arabe. A mon avis, nous pouvons déjà en tirer quelques conclusions. Quels que soient les objectifs fixés (…), ils ne peuvent être atteins ni par l'induction en erreur de la communauté internationale, ni par la violation des résolutions de l'Onu", a-t-il déclaré de la tribune du Conseil de sécurité.
Selon le chef de la diplomatie russe, le fait d'outrepasser les résolutions porte préjudice à l'autorité et à la réputation du Conseil de sécurité de l'Onu.
"Cela concerne l'Otan qui s'est engagé à assurer une zone d'exclusion aérienne en Libye, mais qui sur le terrain a procédé à des bombardements intensifs. Il est regrettable que les informations sur les victimes civiles de ces raids ne soient toujours pas examinées", a poursuivi le ministre.
Ce dernier est persuadé que "toute ingérence militaire étrangère augmente le risque de voir proliférer des armes illicites et, par conséquent, crée un risque de déstabilisation régionale".
Craignant une réédition du scénario libyen, la Russie et la Chine s'opposent à l'adoption de toute résolution condamnant la répression en Syrie par le Conseil de sécurité de l'Onu.
"Nous nous intéressons aujourd'hui (…) à l'aspect international du printemps arabe. A mon avis, nous pouvons déjà en tirer quelques conclusions. Quels que soient les objectifs fixés (…), ils ne peuvent être atteins ni par l'induction en erreur de la communauté internationale, ni par la violation des résolutions de l'Onu", a-t-il déclaré de la tribune du Conseil de sécurité.
Selon le chef de la diplomatie russe, le fait d'outrepasser les résolutions porte préjudice à l'autorité et à la réputation du Conseil de sécurité de l'Onu.
"Cela concerne l'Otan qui s'est engagé à assurer une zone d'exclusion aérienne en Libye, mais qui sur le terrain a procédé à des bombardements intensifs. Il est regrettable que les informations sur les victimes civiles de ces raids ne soient toujours pas examinées", a poursuivi le ministre.
Ce dernier est persuadé que "toute ingérence militaire étrangère augmente le risque de voir proliférer des armes illicites et, par conséquent, crée un risque de déstabilisation régionale".
Craignant une réédition du scénario libyen, la Russie et la Chine s'opposent à l'adoption de toute résolution condamnant la répression en Syrie par le Conseil de sécurité de l'Onu.
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