Sans Moubarak, pas d’attaque préventive contre l’Iran" !
Dans un article publié dans le quotidien israélien Haaretz, l’écrivain Alov Ben estime
que "la chute du régime de Hosni Moubarak en Egypte a été la dernière contribution
de Moubarak à la stabilité dans la région, dans le sens qu’Israël s'abstiendra désormais de
lancer une guerre préventive contre l'Iran en raison de la chute de l'allié égyptien
stratégique qui a été le garant de la stabilité de ses frontières au sud pendant qu’il
faisait la guerre et construisait ses colonies".
Il a précisé que" la majorité des citoyens d'Israël sont nés ou ont émigré au pays
sous le règne de Hosni Moubarak (déchu), ils n’ont pas connu d’autre réalité" ce qui
signifie selon lui que "la notion de stabilité chez les Israéliens est une notion qui était
liée à Moubarak".
Il a indiqué que "le régime égyptien était un rocher face à toute forme de
soubresauts qui se sont produits au Moyen-Orient au cours des trois dernières
décennies, et que les dirigeants d'Israël étaient conscients que la frontière sud était
en sécurité quand ils allaient en guerre, ce qui leur permettait de construire des
colonies, d’engager des pourparlers de paix sur d'autres fronts, et que les relations
stratégiques entre Israël et le régime égyptien, nées dans le sillage de l'accord de paix
n’ont jamais été ébranlées ou menacées".
D’après son avis, " la démission de Moubarak, après 18 jours de manifestations dans
les villes égyptiennes, entraîne la région et en particulier Israël dans une nouvelle ère
d'incertitude".
Ben regrette que "Moubarak soit expulsé du siège présidentiel aussi rapidement,
avant qu'il ne puisse mettre en place un de ses partisans ou de léguer son fils Gamal
présidence".
le chroniqueur israélien affirme que "la confusion est une source de préoccupation pour le
Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu » soulignant que « les réactions de ce
dernier au cours des premiers jours de la révolution, traduisaient une inquiétude
profonde à l'égard d'une probable remise en question de l’accord de paix avec
l'Egypte ".
Et d’ajouter : "Netanyahu a tenté en vain de retarder la chute de Moubarak".
Selon lui "Netanyahu craint que l'Egypte ne se transforme en une République
islamique hostile à Israël, à l’image de l'Iran. Il espère que la situation en Egypte se
stabilisera , qu’elle ressemble à la situation actuelle en Turquie où il existe toujours des
relations officielles avec Israël, des ambassades, des lignes aériennes et des
relations commerciales, mais avec de vives critiques à l’égard des pratiques
israéliennes envers les Palestiniens. Un des meilleurs scénarios que Netanyahou
espère c’est une Egypte semblable à une Turquie avant Erdogan, c’est-à-dire allié des
Etats-Unis et sous le contrôle de l’armée".
L'auteur écrit que "Netanyahu partageait avec Moubarak la préoccupation d’un
renforcement de la puissance de l'Iran, voire que Moubarak a indiqué que l'Egypte
était l'ami d'Israël et des États-Unis dans son opposition au président iranien
Mahmoud Ahmadinejad et ses alliés au Liban, la Syrie, et la bande de Gaza".
Toutefois, Ben note que "la chute du régime au Caire ne changera pas la logique
stratégique, car les manifestants ont clairement exprimé leur chauvinisme égyptien
plutôt que d’apprécier la révolution islamique en Iran, et donc celui qui succédera à
Moubarak continuera dans cette logique, et ne fera pas de l’Egypte un Etat sujet de
l'Iran".
Mais cela ne signifie pas, conclut l’auteur que "le nouveau régime égyptien encouragera
Israël à attaquer les installations nucléaires iraniennes; bien au contraire, le nouveau régime
sera à l’écoute de l'opinion publique arabe qui s’oppose à une attaque préventive
contre l'Iran".
Par conséquent, "Israël aura du mal à travailler à distance en Orient, sans compter qu’il
est loin de garantir l'approbation de l’Occident".
que "la chute du régime de Hosni Moubarak en Egypte a été la dernière contribution
de Moubarak à la stabilité dans la région, dans le sens qu’Israël s'abstiendra désormais de
lancer une guerre préventive contre l'Iran en raison de la chute de l'allié égyptien
stratégique qui a été le garant de la stabilité de ses frontières au sud pendant qu’il
faisait la guerre et construisait ses colonies".
Il a précisé que" la majorité des citoyens d'Israël sont nés ou ont émigré au pays
sous le règne de Hosni Moubarak (déchu), ils n’ont pas connu d’autre réalité" ce qui
signifie selon lui que "la notion de stabilité chez les Israéliens est une notion qui était
liée à Moubarak".
Il a indiqué que "le régime égyptien était un rocher face à toute forme de
soubresauts qui se sont produits au Moyen-Orient au cours des trois dernières
décennies, et que les dirigeants d'Israël étaient conscients que la frontière sud était
en sécurité quand ils allaient en guerre, ce qui leur permettait de construire des
colonies, d’engager des pourparlers de paix sur d'autres fronts, et que les relations
stratégiques entre Israël et le régime égyptien, nées dans le sillage de l'accord de paix
n’ont jamais été ébranlées ou menacées".
D’après son avis, " la démission de Moubarak, après 18 jours de manifestations dans
les villes égyptiennes, entraîne la région et en particulier Israël dans une nouvelle ère
d'incertitude".
Ben regrette que "Moubarak soit expulsé du siège présidentiel aussi rapidement,
avant qu'il ne puisse mettre en place un de ses partisans ou de léguer son fils Gamal
présidence".
le chroniqueur israélien affirme que "la confusion est une source de préoccupation pour le
Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu » soulignant que « les réactions de ce
dernier au cours des premiers jours de la révolution, traduisaient une inquiétude
profonde à l'égard d'une probable remise en question de l’accord de paix avec
l'Egypte ".
Et d’ajouter : "Netanyahu a tenté en vain de retarder la chute de Moubarak".
Selon lui "Netanyahu craint que l'Egypte ne se transforme en une République
islamique hostile à Israël, à l’image de l'Iran. Il espère que la situation en Egypte se
stabilisera , qu’elle ressemble à la situation actuelle en Turquie où il existe toujours des
relations officielles avec Israël, des ambassades, des lignes aériennes et des
relations commerciales, mais avec de vives critiques à l’égard des pratiques
israéliennes envers les Palestiniens. Un des meilleurs scénarios que Netanyahou
espère c’est une Egypte semblable à une Turquie avant Erdogan, c’est-à-dire allié des
Etats-Unis et sous le contrôle de l’armée".
L'auteur écrit que "Netanyahu partageait avec Moubarak la préoccupation d’un
renforcement de la puissance de l'Iran, voire que Moubarak a indiqué que l'Egypte
était l'ami d'Israël et des États-Unis dans son opposition au président iranien
Mahmoud Ahmadinejad et ses alliés au Liban, la Syrie, et la bande de Gaza".
Toutefois, Ben note que "la chute du régime au Caire ne changera pas la logique
stratégique, car les manifestants ont clairement exprimé leur chauvinisme égyptien
plutôt que d’apprécier la révolution islamique en Iran, et donc celui qui succédera à
Moubarak continuera dans cette logique, et ne fera pas de l’Egypte un Etat sujet de
l'Iran".
Mais cela ne signifie pas, conclut l’auteur que "le nouveau régime égyptien encouragera
Israël à attaquer les installations nucléaires iraniennes; bien au contraire, le nouveau régime
sera à l’écoute de l'opinion publique arabe qui s’oppose à une attaque préventive
contre l'Iran".
Par conséquent, "Israël aura du mal à travailler à distance en Orient, sans compter qu’il
est loin de garantir l'approbation de l’Occident".
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