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SARKO A PEUR DE RAMASSER LA HONTE DE SA VIE SI LA RESOLUTION N EST PAS VOTé :Syrie: la paralysie menace le Conseil de sécurité de l’ONU

Européens et Américains essaient depuis plus de deux semaines de faire condamner le régime en Syrie par le Conseil de sécurité de l'ONU, mais le précédent libyen inquiète plusieurs pays, au point que la paralysie menace.
La Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et le Portugal ont déposé un projet de résolution accusant le régime d’avoir commis un crime contre l'humanité.

Mais le projet se garde bien de parler de sanctions, dans l'espoir d'éviter un blocage de la Chine et de la Russie qui y sont toutes deux fermement opposées, sans avoir explicitement brandi la menace d'un veto.

Mardi, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré que le projet de résolution ne serait mis au vote qu'avec l'assurance d'avoir une majorité suffisante au sein des 15 pays membres du Conseil de sécurité.

"Nous ne prendrons le risque de mettre aux voix un projet de résolution condamnant le régime syrien que si nous parvenons à une majorité suffisante. Nous avons aujourd'hui vraisemblablement neuf votes au Conseil de sécurité, il nous reste à convaincre l'Afrique du Sud, l'Inde, le Brésil (et) nous nous y employons jour après jour", a-t-il déclaré.

Mais ces trois pays ont formulé de sérieuses réserves, motivées par les frappes quotidiennes de l'Otan sur la Libye déclenchées après l'adoption en mars de la résolution 1973.

"Il vaudrait mieux avoir le soutien de l'Inde, du Brésil et de l'Afrique du Sud et nous ne pensons pas l'avoir", a reconnu mercredi l'ambassadeur de France à l'ONU, Gérard Araud. "Si nous atteignons 10 ou 11 votes, en particulier avec les pays aussi importants que les pays émergents, je pense que nous irons au vote", a-t-il dit.

Pour Michael Hodin, expert au Council on Foreign Relations, un centre de réflexion basé à New York, "l'impasse va probablement continuer. Les pays hostiles à la résolution n'ont pas de raison de changer d'avis demain. Le risque, c'est la paralysie".

L'exemple libyen en a clairement refroidi plus d'un, en particulier l'Afrique du Sud. Le président Jacob Zuma estime que l'Otan a clairement outrepassé son mandat.


16/06/2011
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