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La presse iranienne rapportait, ce samedi, la nouvelle de la construction du second site d'enrichissement d'uranium, qui a provoqué la colère des Occidentaux, la qualifiant de "pas victorieux".
 
"Un nouveau pas victorieux a été fait dans le domaine nucléaire", titre en une le quotidien gouvernemental Iran.
 
Le quotidien Javan affirme pour sa part qu'avec cette annonce, l'Iran possède "une nouvelle carte en main à la veille des négociations nucléaires", prévues entre l'Iran et le groupe 5+1, le 1er octobre à Genève.

Plusieurs experts à Téhéran considèrent également que la révélation de ce site signale surtout une volonté de transparence de l'Iran, à moins d'une semaine de la réunion avec les Six (Etats-Unis, Chine, Allemagne, France, Grande-Bretagne et Russie).
 
"L'Iran veut qu'il n'y ait aucun doute au début de la réunion quant à ses intentions", affirme le journaliste iranien Amir Mohebian. "En faisant état de ce nouveau site, l'Iran envoie un message clair, qui est que l'enrichissement se poursuivra pour répondre à ses besoins intérieurs pacifiques," a-t-il ajouté.
  
 
Pour Mohammad Reza Karimi, un responsable du journal anglophone Iran Daily, "l'Iran n'a nullement l'intention de cesser les activités d'enrichissement d'uranium, et la construction d'une nouvelle usine en est l'illustration". "Avec cette annonce, l'Iran affiche sa fermeté avant la réunion avec les grandes puissances", assure-t-il.
 
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait savoir vendredi que les autorités iraniennes l'avaient informée de la construction d'un second centre d'enrichissement d'uranium, en plus de celui de Natanz (centre).
Selon les médias iraniens, cette usine est actuellement en construction sous une montagne non loin de la ville sainte de Qom, située à 110 kilomètres au sud-ouest de Téhéran.