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Une source au ministère intérieur syrien a annoncé que des groupes terroristes ont attaqué des membres des forces de sécurité intérieure à Deraa, faisant état de deux officiers blessés.

Mercredi dernier, un autre groupe terroriste avait pris d’assaut un poste des services de sécurité à Homs. Deux policiers sont tombés en martyr et cinq autres ont été blessés.


Selon l’agence de presse syrienne Sana, « les groupes terroristes armés ont ouvert le feu sur les positions en question, et la plupart des blessés ont été atteint à la tête ou à la poitrine, signe que les terroristes sont bien entrainés ».

De son côté, le centre national de la médecine légale a précisé que « la majorité des citoyens et des militaires tués dans les incidents terroristes ont été atteints par une balle unique à la tête ou à la nuque. Les tirs venaient de loin, et leur direction était de haut en bas, donc, il s’agit des francs-tireurs déployés aux toits des maisons ou des immeubles ».

Ce centre a également affirmé que les calibres des fusils utilisés diffèrent des fusils présents en Syrie. « Ce sont des fusils à précision, connus pour leur grande vitesse de tir », ajoute-t-on de même source.

Par ailleurs, la télévision syrienne a diffusé les aveux d’une cellule terroriste extrémiste qui a reconnu avoir commis des meurtres et intimidé la population à Deraa. Les membres de cette cellule ont indiqué qu’ils recevaient les ordres de manifester et de semer le chaos de la part de « l’opposition syrienne à l’étranger », selon l’agence de presse Sana.

Selon l’un des membres arrêtés, « l’opposition syrienne à l’étranger approvisionnait les manifestants en argent, et elle s’est dit prête à faire parvenir des armes jusqu’à nos maisons. Les manifestants utiliseront les armes après un certain temps, et on m’a demandé de leur envoyer la liste des noms des personnes prêtes à collaborer ».


Un deuxième membre de la cellule a dit que sa mission était de réunir les manifestants et de fabriquer des séquences de vidéo sur des personnes soi-disant touchées par les tirs des forces de sécurité.

Il raconte que certaines personnes ont planifié de bruler le siège de la municipalité, et le siège du parti Baas dans le village AnNajih. « Ils se sont mis d’accord pour bruler une tente militaire d’un poste de l’armée à l’entrée du village », soulignant que la direction des manifestations coordonnait avec les opposants à l’extérieur par des lignes téléphoniques achetées de la Jordanie.

Selon lui, « de grosses sommes d’argent nous parviennent des cheikhs saoudiens et koweitiens qui sont prêts à approvisionner les directions des manifestations à Deraa en armes ».