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Selon M.Miraillet, les missiles iraniens constituent plutôt "un risque" mais pas "une menace". Toutefois, la communauté internationale ne doit pas ignorer le fait que Téhéran continue à développer ses technologies balistiques et qu'il possède déjà un arsenal comprenant plusieurs centaines de missiles, a-t-il souligné.
Le responsable français a rappelé que l'Iran avait mis au point ses propres missiles à deux étages à propergol solide dont la portée théorique atteignait environ 2.200 kilomètres. L'Iran pourrait développer des missiles encore plus puissants à l'avenir, a indiqué M.Miraillet.
Plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil mené, selon Téhéran, à des fins pacifiques. Le Conseil de sécurité de l'Onu a déjà adopté plusieurs résolutions sanctionnant l'Iran pour son refus d'établir un moratoire sur l'enrichissement d'uranium. L'Otan affirme que le bouclier antimissile en cours de déploiement en Europe vise notamment à contrer la menace balistique iranienne.
Plus tôt dans la journée, le chef d'Etat-major général des Forces armées russes, le général Nikolaï Makarov, a estimé que le risque d'une attaque de missiles iraniens, invoqué par les Etats-Unis pour justifier la création de leur bouclier antimissile, était "exagéré".