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Des documents rendus public par l’armée israélienne ont révélé que "le Hezbollah a stocké 40 mille missiles dans les villages du Sud-Liban, depuis sa guerre avec Israël, il y a environ quatre ans".

Le secret a été levé sur ces documents, constitués essentiellement de cartes détaillées, et de photos aériennes. La publication de ces documents intervient à l’occasion de la commémoration du quatrième anniversaire de l’agression perpétrée par Israël contre le Hezbollah, après la prise d’otage de deux soldats israéliens en juillet 2006.

Selon la presse israélienne, Tsahal a levé le secret sur ces documents en vue de signifier au Hezbollah, qu’Israël saura où perpétrer ses attaques, en cas d’un nouvel affrontement.

Pendant le conflit de 2006, le Hezbollah a stocké, selon l’armée israélienne, "la majeure partie de ses armes dans des régions non habitées, ce qui a permis à Tsahal de localiser ses dépôts et de les détruire". Pendant les quatre ans qui ont suivi, "Hezbollah a transféré son arsenal militaire aux villages".

Selon les mêmes documents, "des centaines de conseillers iraniens ont aidé Hezbollah à mettre en place un réseau de communication, à creuser des tunnels et à construire des bunkers sous terrain".

"Hezbollah compte 20 mille combattants et de nombreuses unités de combat, dont chacune comprend  30 à 200 combattants déployés à travers 160 villages chiites au Sud-Liban, et disposent d’un arsenal placé parfois à des dizaines de mètres des écoles, hôpitaux et zones d’habitation", indique l’armée israélienne.

Le site de Maariv a rapporté, par la voix d’un responsable militaire, que "le Hezbollah a la capacité de lancer quotidiennement 600 roquettes et 100 missiles de différents types, en cas d’une éventuelle confrontation", prétendant qu’il dispose d’un stock limité de missiles Skud.

Des pronostics ont fait état, au cours de cette dernière période, du déclenchement d’une nouvelle guerre dans la région, dans une tentative de revanche israélienne de sa faible prestation militaire pendant la guerre du Liban de 2006. Des responsables arabes, dont Amr Moussa, S.G de la Ligue arabe, en ont minimisé la portée.