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L’ancien numéro un du Mossad Meïr Dagan a déclaré que la chute du président syrien Bachar ElAssad comblera l’entité sioniste.
S’exprimant au cours d’une rencontre dans une maison de retraite, Dagan a également abordé la situation en Egypte, et qui selon lui sombre dans le chaos.
Il a invité Israël à rester aux aguets concernant les circonstances dans ce pays, estimant que l’accès de l’armée ou des Frères musulmans au pouvoir causera un vrai problème à Israël.
Dagan s’est également prononcé sur l’Iran réitérant sa position traditionnelle selon laquelle Israël devrait laisser les États-Unis se charger de l’empêcher de s’acquérir l’arme atomique.


Sur la situation syrienne s’est également prononcé le directeur du département des renseignements de l’armée israélienne, le général Aviv Kokhavi, selon lequel le président syrien s’est parfaitement rendu compte de l’inutilité du choix militaire pour faire face à l’insurrection populaire en Syrie. Raison pour laquelle il a eu recours aux réformes. « Les démarches de reformes préconisées par Assad pourraient très bien mettre fin à l’insurrection populaire », prévoit ce militaire israélien.
Concernant l’armée syrienne, Kokhavi a signalé qu’elle est restée loyale pour le dirigeant syrien, estimant que la défection de 20 à 30 éléments ne peut conclure à une dissension.
Il a également analysé la position de la Russie qui d’après lui œuvre en faveur de la stabilité du régime syrien, par crainte de perdre son influence exclusive dans cet état.
Selon lui, l’Iran et le Hezbollah aussi appréhendent sérieusement la chute du régime syrien, signalant que l’aide iranienne se limite toutefois à transférer aux syriens leur savoir-faire pour réprimer les soulèvements.
Selon ce général israélien, la République islamique d’Iran exploite les changements au Moyen Orient pour consolider sa pénétration dans plusieurs pays dont la Syrie, le Liban, le Soudan, le Yémen, l’Irak et la bande de Gaza.
« L’Iran tente d’influer sur la situation politique en Egypte en essayant d’entretenir des liens avec les Frères Musulmans », ajoute-t-il.
Et de conclure que ce qui se passe dans le monde Arabe pourrait avoir un apport positif pour Israël dans plusieurs années, qualifiant les régimes qui en dégageront de« démocraties Light».