U MAROC: Tué pour un téléphone portable
Taïb, âgé de vingt-huit ans, menuisier, a été tué par deux voyous alors qu’il se rendait chez lui au quartier Sidi Moumen, à Casablanca.
À son vingt-huitième printemps, Taïb jouissait déjà d’une bonne réputation aussi bien au sein de son travail, une menuiserie au quartier Sidi Othmane à Casablanca, que dans son quartier Sidi Moumen où il a loué, depuis belle lurette, un deux pièces en compagnie de son frère.
Tous deux étaient issus du Douar Âmrane, province d’El Jadida. Lorsqu’ils ont quitté l’école, très jeunes, ils ont rejoint un membre de leur famille pour s’initier à un métier et gagner dignement leur vie. Effectivement, c’était le frère aîné de Taïb qui a commencé à apprendre le métier de la menuiserie. Puis, Taïb l’a rejoint pour mettre le pas sur le même chemin que lui. Seulement, le sort de Taïb sera tragique. Comment ?
Taïb venait de sortir, vers 21 h, de l’atelier de menuiserie où il travaillait. Son frère n’était pas avec lui. Parce qu’il avait décidé de rester à l’atelier pour terminer un travail qu’il avait déjà commencé. Taïb empruntait son chemin à destination de chez lui au quartier Sidi Moumen. Il est arrivé près de la résidence Zaytouna. C’est là qu’il a été surpris, tout d’un coup, par deux lascars qui lui barraient le chemin. Qui étaient-ils ? Que voulaient-ils ? L’un se nomme Fouad et l’autre Mourad. Ils sont âgés, tous les deux, de vingt-deux ans. Ils avaient quitté, tôt, les bancs de l’école avant de se jeter dans le gouffre de la délinquance. Ils avaient commis plusieurs agressions sans jamais été arrêtés. Quand ils avalaient quelques comprimés psychotropes et fumaient des joints, ils se lançaient à la recherche des victimes pour leur délester tout ce qu’elles portaient sur elles. C’est ce qu’ils pensaient commettre ce jour de la dernière semaine du mois d’août quand ils ont remarqué Taïb. «Arrête-toi…». Taïb s’est arrêté, ne savait pas quoi faire, ni quoi dire surtout quand il a remarqué les deux couteaux que brandissaient les deux voyous. Il s’est planté sur place tout en tentant de saisir l’occasion opportune pour fuir. Seulement, Fouad n’a pas tardé à lui asséner un coup au niveau de sa poitrine. Le duo lui a fouillé les poches. Ils n’avaient trouvé qu’un téléphone cellulaire. Après quoi, ils ont disparu. Les badauds se sont attroupés autour de Taïb, gisant dans une mare de sang. Appelant la protection civile, il a été évacué vers les Urgences de l’hôpital Sidi Othmane. Taïb a succombé à sa plessure. Où étaient ses meurtriers ? Les éléments de la PJ de Sidi Othmane ont mené des investigations minutieuses. Pas moins de vingt-quatre heures, le duo a été localisé dans une maison située au quartier Al Massira. Une descente policière y a été effectuée et a été soldée par leur arrestation. Tous les deux ont été conduits, dernièrement, au lieu du crime pour reconstitution. Après quoi, ils ont été traduits devant la Cour d’appel de Casablanca.
À son vingt-huitième printemps, Taïb jouissait déjà d’une bonne réputation aussi bien au sein de son travail, une menuiserie au quartier Sidi Othmane à Casablanca, que dans son quartier Sidi Moumen où il a loué, depuis belle lurette, un deux pièces en compagnie de son frère.
Tous deux étaient issus du Douar Âmrane, province d’El Jadida. Lorsqu’ils ont quitté l’école, très jeunes, ils ont rejoint un membre de leur famille pour s’initier à un métier et gagner dignement leur vie. Effectivement, c’était le frère aîné de Taïb qui a commencé à apprendre le métier de la menuiserie. Puis, Taïb l’a rejoint pour mettre le pas sur le même chemin que lui. Seulement, le sort de Taïb sera tragique. Comment ?
Taïb venait de sortir, vers 21 h, de l’atelier de menuiserie où il travaillait. Son frère n’était pas avec lui. Parce qu’il avait décidé de rester à l’atelier pour terminer un travail qu’il avait déjà commencé. Taïb empruntait son chemin à destination de chez lui au quartier Sidi Moumen. Il est arrivé près de la résidence Zaytouna. C’est là qu’il a été surpris, tout d’un coup, par deux lascars qui lui barraient le chemin. Qui étaient-ils ? Que voulaient-ils ? L’un se nomme Fouad et l’autre Mourad. Ils sont âgés, tous les deux, de vingt-deux ans. Ils avaient quitté, tôt, les bancs de l’école avant de se jeter dans le gouffre de la délinquance. Ils avaient commis plusieurs agressions sans jamais été arrêtés. Quand ils avalaient quelques comprimés psychotropes et fumaient des joints, ils se lançaient à la recherche des victimes pour leur délester tout ce qu’elles portaient sur elles. C’est ce qu’ils pensaient commettre ce jour de la dernière semaine du mois d’août quand ils ont remarqué Taïb. «Arrête-toi…». Taïb s’est arrêté, ne savait pas quoi faire, ni quoi dire surtout quand il a remarqué les deux couteaux que brandissaient les deux voyous. Il s’est planté sur place tout en tentant de saisir l’occasion opportune pour fuir. Seulement, Fouad n’a pas tardé à lui asséner un coup au niveau de sa poitrine. Le duo lui a fouillé les poches. Ils n’avaient trouvé qu’un téléphone cellulaire. Après quoi, ils ont disparu. Les badauds se sont attroupés autour de Taïb, gisant dans une mare de sang. Appelant la protection civile, il a été évacué vers les Urgences de l’hôpital Sidi Othmane. Taïb a succombé à sa plessure. Où étaient ses meurtriers ? Les éléments de la PJ de Sidi Othmane ont mené des investigations minutieuses. Pas moins de vingt-quatre heures, le duo a été localisé dans une maison située au quartier Al Massira. Une descente policière y a été effectuée et a été soldée par leur arrestation. Tous les deux ont été conduits, dernièrement, au lieu du crime pour reconstitution. Après quoi, ils ont été traduits devant la Cour d’appel de Casablanca.
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