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Une attaque électronique peut détruire les États-Unis en 15 minutes


09/05/2010 La mise en garde a émané d’un ancien conseiller de la Maison Blanche pour la lutte contre le terrorisme, Richard Clark, dans un ouvrage qu’il a rédigé en collaboration avec Robert Nick et intitulé : «  la guerre électronique : la prochaine menace de la sécurité nationale » et présenté par le Daily Telegraph.

Selon les deux co-auteurs, les États-Unis pourraient faire l’objet d’une attaque électronique susceptible de les détruire en 15 minutes, s’ils ne prenaient les dispositions de la contrer comme l’ont fait d’autres pays à l’instar de la Chine, la Russie et de la Corée du nord.  « Les États-Unis sont plus fragiles que la Russie, la Chine, voire même que la Corée du nord, en cas d’attaque électronique. Car non seulement ces pays ont développé leur systèmes de défense électronique, mais en plus, ils l’ont beaucoup moins rendu tributaire de l’internet » explique le journal.

Dans un scénario apocalyptique brossé dans le livre, survient en tête un brouillage perpétré dans les services de la toile. S’ensuivent des incendies et des explosions dans les usines de raffinage,  des émissions de gaz toxiques dans l’atmosphère par des usines chimiques en panne, des accidents d’avions et de métro. Des coupures d’électricité pourraient également survenir et plonger dans l’obscurité plus de 150 villes américaines,  causant la mort de dizaines de milliers de personnes.
 
La raison d’un tel déferlement est que Washington a beaucoup trop exagéré l’introduction sur la toile des différents secteurs économiques, militaires sécuritaires et autres, accentuant leur dépendance à son égard. Selon Clark et Nick, l’administration américaine n’est pas encore consciente de la gravité et de l’ampleur de ce problème. «  Alors que ce sont les États-Unis qui ont inventé l’internet, plus de trente pays ont perfectionné les capacités d’une guerre électronique d’attaque, visant à disséminer des virus dans les réseaux des installations militaires comme l’armée, et dans les firmes financières » regrettent-ils.
Ils donnent comme exemple celui de la Corée du nord, « petit et pauvre pays », qui est parvenu à infiltrer les sites internet des  ministères américains de l’intérieur et des finances, ainsi que ceux de  plusieurs directions gouvernementales en 2009.        
 


09/05/2010
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