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Michael Youn chez les flics. Non, ce n'est pas le titre de la nouvelle comédie de l'ancien roi du Morning Live.

Et puis l'humoriste n'a sans doute pas la tête à rire : deux policiers ont porté plainte contre lui pour "outrages" et "violences".

Il est 19 heures lundi soir quand Michael Youn est interpellé par la police après avoir remonté en scooter une rue à sens unique.

N'ayant pas les papiers du deux-roues sur lui, le "Coursier" en infraction se fait aimablement escorter jusqu'à sa voiture pour les présenter aux policiers. Mais là, problème, l'ancien Bratisla Boy ne les trouve pas non plus, s'énerve et finit par "claquer la portière sur le bras de l'agent en train de le tirer en dehors de l'habitacle", raconte France Soir.

Une "Fatal" attitude qui lui fait immédiatement gagner un séjour au poste avant d'être relâchée dans la nuit.

Ça, c'est la version de la police.

Car interviewé ce mardi matin sur Europe 1, Michael Youn très en colère donne une toute autre version de l'histoire. Découvrez son étonnant récit :

"Non, je ne remontais pas une rue à sens unique sans casque. Je déplaçais juste mon scooter devant chez moi. Non, j'ai absolument pas refusé de présenter mes papiers. C'est-à-dire juste que je les avais pas sur moi puisque j'étais chez moi."

"Non je n'ai absolument pas violenté un policier. Mais malheureusement j'ai été confronté à un flic qui est à mon avis plus proche d'un milicien que d'un policier et donc ça s?est très mal terminé."

"Je me suis retrouvé la face contre la grille de l'immeuble, des menottes dans le dos, un genoux sur la colonne vertébrale avant qu'on me cogne la tête contre le capot de la voiture, en me faisant entrer dedans. Il a pris ma tête, il l'a frappée contre la porte d'un ascenseur en m'étranglant la glotte avec sa main droite alors que j'avais les mains dans le dos menottées, quoi! Qu?est-ce qui se passe alors si demain je braque une bijouterie, qu?est-ce qui va m?arriver? J?ai été traité, je vous dis, comme si j?étais Mesrine."

Le syndicat policier Alliance vient d'entrer dans la danse pour défendre les agents de l'ordre.

Suite de l'affaire prochainement...