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La Libye dément la prise de la ville de Zaouia et craint des bombardement de l’OTAN contre Ras-Jedir – Les autorités libyennes ont démenti, samedi soir, la prise de la ville de Zaouia (50 km à l'ouest de Tripoli) au moment où les combats font rage sur les différents fronts opposant l’armée libyenne aux groupes armés rebelles. S’exprimant lors d’ un point de presse, samedi à Tripoli, le secrétaire du comité chargé des médias étrangers en Libye, Moussa Ibrahim, a démenti ce qu’il a qualifié 'd’allégations des médias impliqués dans l’agression perpétrée contre la Libye selon lesquelles les rebelles seraient entrés dans la ville de Zaouia'.

Il a affirmé que la ville était toujours sous contrôle des forces armées libyennes qui ont repoussé avec l’aide de milliers de volontaires des tribus l’assaut des groupes armés qui ont tenté d’y pénétrer par la partie sud.

M. Ibrahima qui est également porte-parole du gouvernement libyen a dénoncé la campagne médiatique menée par certains médias pour déstabiliser et semer la zizanie et la terreur au sein de la population.

Il a également condamné les agissement de l’OTAN qui bombarde sans relâche toutes les régions du pays, fournissant une couverture aérienne et un appui militaire pour l’avancée des rebelles, affirmant que chaque fois que les groupes armés réalisent une avancée sur le terrain grâce à la couverture aérienne de l’Alliance atlantique, le terrain est repris aussitôt par l’armée après la fin de ce soutien.

Toujours dans la région ouest, des combats sont signalés près de Ras-Jedir, à la frontière entre la Libye et la Tunisie.

A l’Est, le front qui se situe au niveau du port pétrolier de Brega, est toujours le théâtre d’affrontements entre les groupes rebelles et l’armée libyenne, alors que des raids aériens de l’OTAN ont été signalés sur Brega, faisant six morts, selon l’Agence de presse libyenne (JANA).

Par ailleurs, les autorités libyennes ont fait état, ce dimanche, des craintes quant aux informations faisant état de l’imminence d’un bombardement aérien de l’OTAN contre le poste frontalier de Ras-Jedir, affirmant qu’il s’agit d’un point de passage utilisé par l’ensemble des Libyens.