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Youssef Karadhaoui, président de l’Union mondiale des Oulémas musulmans, a appelé la nation musulmane à agir pour soutenir le peuple palestinien qui est exposé aux carnages israéliens, défendant le mouvement Hamas dont il a dit qu’il n’était pas dans le tort quand il a décidé de mettre fin à la trêve qui a vu la poursuite du blocus israélien sur la bande de Gaza.

Karadhaoui a souligné dans le prêche du vendredi à Doha que le Hamas a mis un terme à la trêve pour une raison claire. Il ne veut pas d’une trêve gratuite. Il s’est interrogé : "la trêve veut-elle dire que je m’abandonne pour que tu me tues et que tu m’affames par un blocus, de quelle trêve s’agit-il ?"

Il a encore souligné que ce blocus que nous avons vécu prive les Palestiniens de tous les attributs et toutes les exigences de la vie. Les Palestiniens ne trouvaient ni eau, ni carburant, ni nourriture, ni médicaments ni chauffage…que voulez-vous que les gens fassent ?"

Et d’ajouter : les points de passage sont entre leurs mains. Ils les ouvrent et les ferment, comme bon leur semble. Comment peut-on patienter face à cela. Ce qui est étonnant, est que même le point de passage qui dépend des Arabes et des musulmans, est fermé devant nos frères alors qu’il est l’un des poumons de la vie, comment peut-on s’autoriser ça ?

Karadhaoui a appelé la nation musulmane et la population palestinienne à faire front contre l’invasion israélienne, ajoutant que les Palestiniens sont incapables d’affronter Israël avec son arsenal, sa puissance militaire financée par l’Amérique. Ce sont des Palestiniens désarmés qui ne peuvent faire face, seuls, à cette agression. La nation musulmane doit se tenir à leurs côtés, chacun avec ce qu’il peut : par les hommes, les armes, l’argent ou même par le boycott.

Il a encore souligné : la nation musulmane est solidaire dans le meilleur comme dans le pire, dans la guerre comme dans la paix.

Le musulman est le frère du musulman. Il ne l’abandonne pas, ne le méprise pas, et ne le lâche pas. Les musulmans doivent se soutenir les uns les autres, comme un corps uni...